Cette watchlist s’adresse à tous les grands enfants ayant grandi dans les années 2000. Et non, ça ne sera une de ces « seuls les gens ayant grandi dans les années 2000 reconnaîtront ! ». On propose ici une petite capsule de nostalgie, empaquetée dans de la mauvaise foi et des programmes à la qualité douteuse. Pas de grands chefs-d’œuvre cinématographiques ayant révolutionné le genre au programme. Avec cette watchlist, on ne passera peut-être pas la soirée à deviser sur les techniques de cinéma et les grands noms du genre. Mais l’espace de quelques heures, on aura l’impression d’être revenu à une époque de films NRJ12 au doublage approximatif, de séries télévisées accessibles seulement à une heure précise, un jour précis sur une chaîne TV précise. Une époque de midi à la cantine, et de mercredis sans école. Une époque plus simple, quoi. Et ça se passe sur Disney+ et Prime Vidéo.
Disney+ : un grand bol de céréales sous la couette et une pile de DVD’s
Comment aborder une liste sur l’enfance dans les années 2000 sans parler de Disney ? Les productions de la grande usine à rêve ont squatté nos écrans cathodiques un très long moment. On pourrait citer des dizaines de séries Disney Channel dont les génériques résonnent en tête à la simple évocation du nom. Les Sorciers de Waverly Place, Hannah Montana, La vie de Palace de Zack et Cody, etc. Le catalogue Disney+, en plus de diffuser les productions du studio, se dote également de nombreux programmes chargés en nostalgie. Rires préenregistrés et style vestimentaire très aléatoire au rendez-vous.
Ma famille d’abord, est-ce-qu’on s’en lasse ? Euhmm… Nan.
C’est en tout 5 saisons entières de plus de 25 épisodes chacune que compte la sitcom de Damon Wayans. Soit, au total, 123 épisodes. Et pourtant M6 et W9 trouvaient toujours le moyen de passer les 10 mêmes en boucle. Heureusement pour nos pauvres cerveaux de grands enfants, dans lesquels sont gravées à jamais les répliques cultes de cette série, Disney+ a ajouté à son catalogue l’entièreté des épisodes. L’occasion rêvée de revivre les péripéties de la famille des Kyle, et de redécouvrir ses personnages attachants et un brin exubérants (à peine). À chacun.e son préféré : Michael le père de mauvaise foi, Calvin portant des frigos à main nue ou encore Tony, avec sa voix fluette et son instruction religieuse.
On aurait presque l’impression d’avoir grandi au sein de cette famille de lunatiques tant on a suivi l’évolution des personnages. Junior passant d’adolescent niais et imprudent à père… Niais et imprudent. Revoir un épisode de Ma Famille D’abord, c’est se lover dans un petit cocon de sécurité et de douceur. On connaît les gags par cœur, les personnages sont stéréotypés, les situations sont rocambolesques… On adore ! Entre deux gags appuyés de rires préenregistrés bien trop forts, une petite scène touchante viendra même nous rappeler que malgré toutes les mésententes, un sentiment d’amour fort lie cette famille atypique. À consommer sur Disney + sans modération.
Pourquoi on regarde Ma Famille D’abord ce week-end ?
- Parce que revoir ces personnages est un pur bonheur.
- Car le doublage est absolument fantastique.
- Pour découvrir des épisodes que l’on avait jamais vus.
- Parce que c’est lourd, c’est prévisible, mais on adore.
L’intégrale High School Musical : qui ne chante pas n’est pas Wildcat, hé ! hé !
On s’attaque ici à un gros morceau de culture populaire des années 2000. Qui n’a jamais rêvé, devant son miroir, à 13 ans, de porter la mèche aussi bien que Zac Efron ? Alors oui, les films ont très mal vieilli. C’est niais, ça dégouline de sucre, de larmes et de rose bonbon… Mais c’est ce qui fait tout leur charme ! Alors on s’installe avec ses ami.es, on se munit de son plus beau second degré et de sa mauvaise foi, et on redécouvre ces comédies musicales qui ont bercé notre enfance. Certains diront que le 3 est le meilleur. D’autres, en revanche, préfèrent le 1 ou le 2, mais vous savez, chez MaPetitBox, on n’accorde que très peu d’importance aux gens avec un avis tout pourri comme celui-là.
Ici aussi, les personnages grandissent avec nous. On trouve Troy Bolton trop beau, et on compatit avec lui lorsqu’il est torturé par un choix cornélien des plus terrible : le basket-ball… ou la musique ?! Puis, Gabriella nous brise le cœur lorsqu’elle s’en va sur le célèbre I Gotta Go my Own Way. On déteste, puis on adore Sharpay, et on se questionne grandement sur la sexualité de Ryan. Toute la petite famille des Wildcats restera avec nous, depuis leur arrivée au lycée avec leurs petites têtes de bébé, jusqu’à la nostalgie du départ à la fac. On rigole, on se moque, on chante et on danse, mais surtout, on pleure quand le tombé de rideau final du 3 marque la fin d’une époque.
Pourquoi on redécouvre HSM d’urgence ?
- Parce que quand on est un Wildcat, on le reste à jamais.
- Pour découvrir avec surprise qu’on connaît les paroles par cœur.
- Pour voir l’évolution du budget entre le 1 et le 3.
- Parce que c’est un peu le Grease de notre génération.
Star Wars Episode I : La Menace Fantôme : le pire de tous les Star Wars… Ou pas !
Connaissez-vous cette petite franchise de films SF indépendants de niche, Star Wars ? Attendez, ne partez pas ! On sait que l’épisode I ne fait PAS DU TOUT l’unanimité. Mais on va tout de même essayer de le défendre maintenant qu’il est sur Disney+. Parce que c’est quand même le tout premier Star Wars que notre génération a pu voir au cinéma. C’est autour des visuels de celui-ci que tout notre imaginaire de la franchise s’est construit. À l’époque, c’était l’événement le plus attendu de l’année : le retour de Star Wars sur grand écran, pour la première fois depuis plus de 20 ans ! Les parents étaient fébriles, les enfants extatiques. Puis ce fut la déception.
Alors pourquoi le revoir aujourd’hui ? Parce que le film a souffert d’une très mauvaise réception… À tort ! Si on se penche aujourd’hui sur ce paria de la saga, on découvre une direction artistique et des visuels aux petits oignons. Les séquences fortes du film procurent toujours autant de frissons, notamment la course de podracers qui est jubilatoire. Même si cet Episode I reste très en dessous de l’Episode III, qui arrivera un peu plus tard, il n’en reste pas moins un incontournable. Véritable témoignage du cinéma des années 2000, renouveau d’un phénomène planétaire unique en son genre. Rien que le thème Duel of the Fates, composé par John Williams, constitue à lui seul une raison de revoir ce film.
Pourquoi Star Wars I n’est finalement pas le plus mauvais ?
- Parce que comparé à la nouvelle trilogie, finalement, c’est pas si mal.
- Pour son combat final sur une musique à couper le souffle.
- Pour la scène de la course de podracers. On le redit.
- Parce que c’est LE Star Wars de notre génération.
Prime Vidéo : un paquet de BN pour le goûter et Nintendogs sur DS
Attaquons-nous maintenant aux films du dimanche soir. Ceux avec le petit logo blanc « -10 » quand ils passaient à la télé. Ceux que nos parents nous interdisaient de voir. Les films qu’on a découverts en qualité Dvix chez un pote en cachette, pour en parler avec enthousiasme à la cour de récré. Heureusement pour nous, aujourd’hui, on a plus de 10 ans. Libre à nous, donc, de redécouvrir tous ces films et ces séries des années 2000 sur Prime Vidéo. Et de faire face à la déception lorsqu’on se rend compte de leur nullité.
Jumper : tout le monde l’a oublié, mais on s’en souvient bien
Sur le papier, le film avait tout pour plaire. Un réalisateur talentueux à la tête d’une adaptation de roman à succès avec toutes les starlettes de l’époque. Hayden Christensen en tête d’affiche, qui crevait l’écran dans Star Wars (oui, on y revient encore), Samuel L. Jackson et Jamie Bell. Le premier film tourné au Colisé depuis des dizaines d’années. Le scénariste prévoyait même déjà deux suites, avec des histoires de voyages dans le temps et de visites interplanétaires ! Et puis… Bon, on ne va pas trop s’attarder sur le résultat, hein. Mais si on passe au-delà de ce flop monumental au cinéma, que reste-t-il du film ?
Regarder Jumper sur Prime Vidéo, c’est prendre une bonne dose d’années 2000 en plein visage. Le héros, edgy et torturé, se retrouve soudain investi de pouvoirs incroyable qu’il utilise pour échapper à son statut de looser et devenir très riche. Problème : une organisation de méchants pas gentils le retrouve et essaye de le tuer. Tout n’est pas à jeter pourtant ! L’action est assez rythmée, et le scénario creuse quelques sujets intéressants. L’envie du personnage de quitter sa ville natale pour quelque chose de mieux est notamment au centre de l’histoire. Finalement, on se dit que ce n’est qu’un film d’action sympathique et rythmé qui se prend très au sérieux, et qui aurait peut-être mérité mieux. Qui sait !
Pour quelles raisons on aime bien Jumper au final ?
- Car c’est un témoin des films d’action pour ado des années 2000.
- Parce qu’on trouvait ça trop classe à l’époque, et qu’on a tous essayé de jumper.
- Pour Samuel L. Jackson. C’est une raison suffisante.
- Parce que le film est à la limite du nanar, et on adore ça.
Wanted : action au ralenti du turfu des années 2000
À la base, on voulait parler du Tomb Raider avec Angelina Jolie (qui est, à notre avis, un grand moment de cinéma). Mais vu que Prime Vidéo a décidé inopinément de le retirer de son catalogue, on s’est rabattu sur Wanted : choisi ton destin. Parce qu’il y a aussi Angelina Jolie avec des pistolets dedans, donc hein. Wesley est qu’un petit comptable, embourbé dans une vie minable. Mais un beau jour, Angelina Jolie débarque dans sa pharmacie pour lui apprendre qu’il peut courber les balles de pistolet (oui oui, vous avez bien lu). S’en suivent des training-montage, des bastons aux flingues et des histoires de guilde d’assassin et de complot de moines tueurs.
Vous avez une folle envie de voir un film de gunfight avec des ralentis qui ont mal vieilli ? On vous le conseille fortement sur Prime Vidéo. Le trope du personnage un peu plan-plan devenant un héros badass est ici usé jusqu’à la corde, mais si on prend le temps de poser son cerveau, le film offre quelques idées visuelles assez percutantes. Les retournements du scénario pourraient même surprendre ! Wanted fait définitivement partie de ces œuvres qui accompagnent notre jeunesse. En les regardant, on se sent un peu rebelle. Si quelqu’un ose les critiquer, on les défendra bec et ongles ! Puis les années passent, et un beau jour on retombe dessus dans un Cash Converters à 2€. Et on se pose des questions sur nos goûts.
Pour quelles raisons ça vaut le coup de regarder Wanted ?
- Parce qu’il y a un tissu divin qui dit aux gens qui assassiner.
- Oui, encore une fois, vous avez bien lu.
- Pour les cascades et les effets spéciaux too-much, mais on adore.
- Angelina Jolie, Morgan Freeman, James Mc Avoy.
BONUS : Dr. House, la série médicale culte sur Prime Vidéo !
Tout le monde ment. Même nous, quand on vous disait que la qualité de cette watchlist serait très basse. Car la série Dr. House est sûrement, sans conteste, une des meilleures séries qu’il existe. Si les premiers épisodes peuvent faire penser à une énième redite de la formule Les Experts (crime, enquête, coupable, raté ! Révélations, vrai coupable, bravo les gars), on se rend rapidement compte du génie de l’équipe d’écriture derrière Dr. House. La série télévisée sur Prime Vidéo fait vraisemblablement partie de l’excellente fournée des séries grand public à l’écriture soignée qu’on nous avait servie dans les années 2000 (Desperate Housewives et Heroes en tête de liste).
Avec le déclin puis l’arrêt de la série TV Urgences, tout le monde cherche à s’infiltrer dans le vide laissé par cette dernière. Mais attention, pas question de faire une redite de la formule. Alors on mélange les genres : Grey’s Anatomy opte pour « hospitalier + soap opéra », tandis que Dr. House propose un « sherlock holmes + hospitalier ». La formule est simple : un génie médical, aigri et cynique, cherche à soigner les patients qui laissent le corps médical perplexe. Les interactions de Dr. House, antihéros sympathique, avec son entourage rythment la série. Les intrigues sont trépidantes, les personnages mémorables et touchants, et les dialogues sont d’une ingéniosité folle.
Pourquoi Dr. House est la meilleure série que vous verrez ?
- Pour le doublage français fabuleux.
- Pour les quelques questions philosophiques que la série aborde.
- Parce qu’on adore détester le personnage de Dr. House.
- Car les deux derniers épisodes des saisons sont toujours impressionnants.
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