Chaque mois, chaque semaine, les services de SVOD comme Netflix se retrouvent inondés de nouveau contenu. Séries tout juste tournées, films sortant à peine de la machine d’Hollywood… Tout ce brassage constant de contenu nous amène systématiquement à oublier très (très) rapidement les œuvres. La série à succès dont tous les collègues nous rebattent les oreilles ne sera qu’un lointain souvenir dans deux semaines. Le film Espagnol indépendant incroyable dont tous les critiques vantent les mérites ? Oublié dans un mois, grand maximum. Alors, ne serait-ce pas le moment de se tourner vers les classiques intemporels ?
Les films High Concept, le petit plaisir des années 80 sur Netflix
Par high concept, on entend tout simplement un scénario qui repose sur un concept fort et accrocheur. « Vous imaginez si les personnages de Street Fighter ils étaient dans la vraie vie ? Ça serait hilarant ». Il suffit maintenant d’écrire une œuvre de fiction tout entière basée uniquement sur cette idée, et on obtient un film high concept. Les années 80 en avaient fait leur spécialité, pour notre plus grand plaisir. C’est d’ailleurs pour cela que les films de cette décennie restent si facilement dans l’inconscient collectif : leur scénario peut se résumer en une phrase qui donne tout de suite envie de regarder.
Vous imaginez si un gamin des années 80 voyageait accidentellement dans les années 50 ?
On ne présente plus ce film culte réalisé par Robert Zemeckis et produit par Steven Spielberg. Sorti dans les salles en 1985, le long métrage raconte l’histoire de Marty, jeune adolescent américain fan de skateboard et de Huey Lewis. Entre un père qui se fait marcher sur les pieds par son patron et une mère alcoolique, Marty a trouvé le temps de se lier d’amitié avec le Dr Emett Brown, figure du scientifique fou menant des expériences obscures. Un soir, alors qu’il lui donne rendez-vous sur un parking désert, il lui présente sa toute dernière invention : une voiture permettant de voyager dans le temps.
Mais comme dirait les titres des vidéos youtube : ça tourne mal. Marty se retrouve bloqué en 1955, à court d’énergie pour la machine à voyager dans le temps. Il va alors faire la rencontre de deux individus qu’il pensait connaître, en la personne son père et sa mère. En 36 ans (déjà !), le film n’a pas pris une ride. Tout y est pour passer un bon moment : un scénario inventif et des acteurs de talent à fond dans leurs rôles. Impossible de s’ennuyer devant Retour vers le Futur ! Si les musiques fantastiques ne vous emportent pas, l’humour et l’histoire bon enfant devraient faire leur petit effet. Pour le voir (et le revoir) ça sera sur Netflix, ce soir, minuit, sur le parking de la Promenade des Deux Pins.
Pourquoi on (re)découvre Retour vers le Futur ?
- Car c’est un des films fondateurs de la pop culture actuelle.
- Pour le doublage VF (« 2,21 Gigot Watts ?!! »).
- Pour pouvoir regarder le 2, puis le 3 ensuite.
- Car son ton léger et décontracté est parfait pour une soirée tranquille.
- Pour ses décors et ses costumes incroyables.
Vous imaginez si Peter Pan devenait un papa aigri et qu’il retournait au pays imaginaire pour sauver ses enfants ?
Robin Williams en Peter Pan affrontant un Capitaine Crochet sous les traits d’un Dustin Hoffman perruqué. Comment ne pas succomber au charme de cette comédie féerique ? Petit conte enfantin à 80 millions de dollars, Hook revisite le mythe de Peter Pan pour lui ajouter une petite touche de Spielberg. Le jour où les enfants de Peter, avocat travailleur et père de famille absent, disparaissent dans la nuit sans laisser d’autres traces qu’un parchemin épinglé sur le mur à l’aide d’un couteau, certains secrets oubliés depuis longtemps resurgissent soudain …
Car Peter l’avocat n’est autre que le célèbre Peter Pan. Il va devoir redécouvrir son âme d’enfant s’il veut sauver sa progéniture, et pour cela, une seule solution : il faut y croire. Car c’est ce que raconte ce voyage enivrant au pays imaginaire. À l’instar du Capitaine Crochet, ne sommes-nous pas des enfants malheureux, effrayé par le temps qui passe ? Heureusement, les décors foisonnant de ce long métrage et l’acting inoubliable de Robin Williams sont là pour nous réconforter le temps d’un film. Pour nous faire redécouvrir le merveilleux du monde vu par les yeux d’un enfant. Quoi de mieux qu’un Spielberg pour se lover confortablement dans un plaid, et se laisser porter par la musique de John Williams ?
Qu’est-ce qui fait le charme de Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet ?
- Robin Williams, encore et toujours, on ne s’en lasse pas.
- L’histoire de Peter Pan vu sous un autre angle, mais avec les mêmes thématiques.
- Le message bienveillant et réconfortant du film.
- On ne le dira jamais assez : la VF des films des années 80 est un bijou.
Les séries incontournables sur Netflix : un garçon emprisonné dans la glace et une université pas comme les autres
La consommation en séries a fait un bond en avant phénoménal ces dernières années, notamment sur Netflix et les meilleurs SVOD. Tout le monde a sa série préférée : How I Met Your Mother, Game of Thrones, les Sopranos, etc. Pourtant, il subsiste encore et toujours cette personne dans notre entourage qui clame haut et fort qu’elle n’aime pas les séries. « C’est trop long, trop d’investissement, en plus elles se ressemblent toutes ». À ces personnes désabusées, comparables au Capitaine Crochet cité précédemment (et toc), on conseille fortement de jeter un petit œil distrait aux deux classiques ci-dessous.
Le Dernier Maître de l’Air : bien plus chouette que ça en a l’air
Sous ses allures de dessin animé pour enfant, Avatar : Le Dernier Maître de l’Air a bien plus à offrir aux téléspectateurs curieux. Prendre le temps de cliquer sur « Lecture », c’est entrer dans une histoire bien menée et pleine de rebondissements. Dans un monde d’arts martiaux aux accents asiatique, une magie permet à ses pratiquants de maîtriser les éléments. Autrefois, les 4 nations du feu, de l’eau, de la terre et de l’air vivaient en harmonie. Mais la Nation du Feu a semé guerre et destruction pour asservir tous les peuples sous une seule bannière. Seul l’Avatar, Aang, a le pouvoir de plier les 4 éléments à sa volonté, et de ramener la paix l’équilibre entre les peuples. Le problème majeur étant qu’il n’a que 12 ans.
Si la direction artistique d’Avatar est aussi travaillée, c’est pour mieux appuyer son scénario digne d’une grande saga heroic fantasy. Que les téléspectateurs s’attendant à des épisodes creux passent leur chemin : les personnages sont attachants, et travaillé jusque dans leur comportement. Quant à l’histoire, elle se hisserait presque à la hauteur des meilleures saisons de Game of Thrones. Avec ses combats épiques chorégraphiés, son humour (l’homme aux choux, un des meilleurs gags de la télévision) et sa sensibilité touchante, la série est définitivement ce qui se fait de mieux. Il ne reste plus qu’à nous faire confiance et à se jeter à l’assaut de la Nation du Feu sur Netflix.
Avatar Le Dernier Maître de l’Air, en bref :
- une épopée épique et grandiose ;
- des personnages approfondis et touchants ;
- des visuels et une animation magnifique ;
- pour les petits comme pour les grands enfants.
Community : Troy and Abed in an arrrrrrrticle !
Bien avant le génialissime Rick and Morty, son créateur, Dan Harmon, mettait ses idées folles au service de la Community. Que dire de plus, si ce n’est que ce moment de TV fait indubitablement partie des meilleures séries jamais réalisées ? Jeff, petit avocat arrogant et narcissique, se voit renvoyé à l’université car son certificat a été invalidé. Seulement voilà : ce n’est pas n’importe quelle fac. C’est une fac de série TV. Il va se heurter à une tripotée de personnages hauts en couleur, et s’empêtrer dans des situations dépassant l’entendement (mais enfin !), tout en essayant tant bien que mal de valider son diplôme.
On retrouve dans Community la même ambiance erratique et hyperactive que chez Rick ans Morty. Les épisodes partent dans tous les sens, superposent les intrigues et rendent hommage aux grands classiques du genre. La série TV assume totalement son côté absurde et déconnecté de la réalité, poussant les curseurs au maximum à la moindre occasion. C’est un réel plaisir : chaque épisode est une découverte, une aventure désopilante, toujours dans l’extrême. De la grande bataille d’oreillers dans la fac qui dégénère en passant par la dictature Napoléonienne d’un professeur d’espagnol asiatique, la série ressemblerait à s’y méprendre à Friends sous crack.
Pourquoi on se précipite sur Community sur Netflix ?
- pour ses épisodes à la fois délirants et épiques.
- parce que la série excelle dans l’art du détournement et de la parodie.
- pour sa galerie de personnages originaux et attachants.
- parce qu’il est impossible de passer un mauvais moment devant.
En savoir davantage sur les liens d’affiliation
Notre équipe sélectionne pour vous les meilleures offres. Certains liens sont trackés et peuvent générer une commission pour MonPetitForfait sans que cela n’impacte le prix de votre abonnement. Les prix sont mentionnés à titre indicatif et sont susceptibles d’évoluer. Les articles sponsorisés sont quant à eux identifiés. Cliquez ici pour plus d’information.
Comparaison des offres mobiles et internet
Comparer les abonnements internet
Comparer les forfaits mobiles
Donnez votre opinion : commentez !