Energies

Pour faire face au changement climatique, les états se reposent énormément sur les énergies renouvelables. Plus particulièrement, l’énergie solaire et l’électricité. Malgré de bonnes progressions de ce côté, quelques paradoxes viennent entacher le tableau. En effet, la production de panneaux photovoltaïques et de voitures électriques ne cesse de progresser entraînant un boom du cours de l’argent, mais, d’un autre côté, des centaines de véhicules électriques s’entassent à la casse et les Australiens vont bientôt devoir payer pour vendre énergie solaire.

Le cours de l’argent bénéficie du boom des voitures électriques et des panneaux solaires

Preuve que les citoyens attachent de plus en plus d’importance à la transition écologique et à la protection de l’environnement, les achats de panneaux solaires et de voitures électriques connaissent un boom sans précédent. La hausse de la production due à une demande toujours plus forte entraînera une augmentation du cours de l’argent. En effet, ce métal précieux qui entre dans la fabrication des panneaux solaires et des voitures électriques a vu son cours doublé depuis mars 2020.

energie solaire cours argent

Depuis 2020, on constate une augmentation du cours de l’argent dû à la forte demande pour la fabrication de panneaux solaires et de voitures électriques.

Comme le précise Ned Naylor-Leyland, responsable de la stratégie, or et argent chez Jupiter Asset Management « chaque véhicule électrique contient environ 3 onces d’argent ». De plus, si l’on croise cette information avec le fait que les États-Unis ont besoin de 186 millions de voitures électriques pour atteindre la neutralité carbone, la demande en argent n’est pas près de diminuer. Ainsi, de par son caractère stratégique dans la transition écologique et sa pénurie prochaine, il est certain que le cours de l’argent connaît une hausse importante.

Réduire la consommation d'énergie : gaz ou électricité.
À lire aussiComment réduire sa consommation d'énergie ?
Lire la suite

Un cimetière de voitures électriques en plein air

Bien que l’on constate une hausse de la production de voitures électriques, certains paradoxes viennent entacher la course à la transition écologique. En effet, récemment, des explorateurs urbains se sont introduits dans un parc abandonné et ont trouvé un cimetière de plusieurs milliers d’Autolib’. Lancées en 2011, ces voitures électriques en auto-partage étaient destinées à faciliter les déplacements des parisiens. Cependant, le service a été arrêté en 2018 à cause des nombreuses dettes qui s'empilaient.

voiture electrique abondonnee

Sur un terrain vague de nombreuses voitures électriques, Autolib’, sont abandonnées.

Maintenant, ces véhicules en ruine se retrouvent abandonnés dans la nature sur un terrain vague, près de Romorantin, dans le Loir-et-Cher (41). Se dégradant de plus en plus, ils sont invendables. Seul point positif au tableau, les batteries électriques qui sont fortement polluantes ont été retirées. Une situation quelque peu comique quand on la compare aux profits records engrangé par Tesla le troisième trimestre 2020.

Comment recharger sa voiture électrique : recharge à domicile, bornes partagées ou publiques ?
À lire aussiDécouvrir les contrats pour voiture électrique
Lire la suite

Les Australiens vont bientôt devoir payer pour vendre leur énergie solaire

Le second paradoxe du jour vient d’Australie. Alors que les gouvernements du monde entier louent les bienfaits de l’énergie solaire et incitent les particuliers à investir dans des panneaux photovoltaïques, le gouvernement australien propose une loi pour taxer les particuliers disposant de panneaux solaires qui revendent leur production d’électricité sur le réseau.

panneaux solaire australie

La Commission australienne du marché de l’énergie prévoit de taxer les particuliers possédant des panneaux solaires.

Cette envie de taxation s’explique par le fait que les propriétaires de panneaux solaires ont fortement augmenté depuis quelques années en Australie. En effet, aujourd’hui 20% des habitants possèdent des panneaux photovoltaïques alors qu’en 2007, ils n’étaient que 0,7%, d’après The Guardian. De ce fait, la demande en électricité s’est effondrée et le réseau est maintenant presque saturé.

La proposition de loi émise par la Commission australienne du marché de l’énergie prévoit donc de taxer les particuliers qui revendent entre 6 et 15 cts€ le kWh leur électricité produite durablement. L’AEMC prévient tout de même que la perte sera minime : environ 70 dollars par an. Malgré tout, il est probable que cette loi freine l’enthousiasme de certains Australiens. Encore un paradoxe de plus à l’heure où le virage serré de la transition écologique est à prendre de toute urgence.

Cheque energie
À lire aussiComment bénéficier du chèque énergie ?
Lire la suite

Partagez !

À lire aussi

Donnez votre opinion : commentez !