Selon la dernière dépêche AFP, le tarif réglementé de vente du gaz – ou TRV – du gaz naturel vendu par Engie va augmenter fortement de près de 10% au 1er juillet. Plus précisément, les chiffres révèlent une augmentation de 9,96%, ce qui est un record. Notamment en cause de cette hausse du prix du gaz, l’explosion des cours boursiers mondiaux. Quelles en sont les causes ? Est-ce justifié ? Mais aussi, quelles conséquences cela aura sur les consommateurs ? Enquête.
Les raisons d’une telle augmentation des tarifs du gaz en France
Avec la reprise économique mondiale suivant logiquement la crise de la Covid-19, les cours du gaz s’enflamment. 7,8%, c’est ce qui se passe actuellement sur les marchés mondiaux pour ce qui concerne l’augmentation des prix du gaz. Selon la Commission de régulation de l’énergie – ou CRE -, “99% du gaz consommé en France est importé”. De premier abord, il paraît donc tout à fait logique qu’une telle hausse se produise.
La hausse du prix du gaz en France aura bien évidemment des conséquences très importantes sur les ménages : qui paiera la facture ?
Toujours selon le régulateur, “l’augmentation des tarifs est aussi due, pour plus de 2%, à la contribution du gaz à la transition énergétique à travers le dispositif des certificats d’économies d’énergie”. Cependant, est-ce que la reprise économique extrêmement violente de pays d’Asie comme la Chine, ou des pays d’Europe ou encore d’Amérique du Sud, est la seule raison ?
La réponse est clairement non. Cette augmentation historique des tarifs du gaz est liée à celle du coût des certificats d’économie d’énergie – ou CEE. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, c’est un dispositif qui oblige les fournisseurs de gaz ou d’électricité à financer des économies d’énergie. Finalement, qu’importe, les utilisateurs sont déjà très furieux.
Une hausse du prix du gaz dans la continuité des derniers mois ?
En janvier, +0.2%. En février, +3.5%. Pour mars +5.7%. – 4.1%, + 1.1%, + 4.4% pour ce qui est des mois d’avril, mai et juin 2021. Et maintenant, + 9.96% pour juillet 2021. Voilà ce à quoi ressemble, selon un panel large de consommateurs, une hausse significative des tarifs du gaz chez le fournisseur d’énergie Engie depuis ce début d’année. Est-ce qu’il y a une ou plusieurs bonnes raisons pour expliquer ce gaz trop cher, surtout en période de crise économique et sanitaire ?
Avec le prix du gaz qui augmente et devient trop cher pour les particuliers, allons-nous progressivement vers une disparition programmée de cette énergie ?
Aussi, il est intéressant de mettre cette augmentation du prix du gaz avec la hausse significative du prix de l’électricité au cours de ces 10 dernières années en France. Car oui, depuis 2010, le tarif de l’électricité HT pour les particuliers a tout simplement augmenté de plus de 25%, avec un triste record en 2019 et ses +5,9%.
Pourtant, toujours selon la CRE, cette forte hausse apparente des tarifs réglementés, annoncée pour juillet, ferait toutefois suite à une période de baisse durant la crise. Au final, ils n’auraient augmenté que de 1,1% depuis le 1er janvier 2019, indique la CRE. Deux sons de cloches : d’un côté les utilisateurs de gaz en France avec une hausse de l’énergie et donc de la vie sous couvert de raisons économiques internationales. De l’autre, de grands fournisseurs d’énergie qui alignent des contrats de gaz toujours plus intéressant. Néanmoins, ils pourraient dissimuler artificiellement les hausses du prix du gaz et de l’électricité via différents stratagèmes et calculs.
Comment éviter de payer trop cher son gaz chaque mois ?
Les consommateurs les plus avisés connaissent quelques astuces afin de se prémunir contre les aléas de l’énergie gazière. En priorité, il s’agit avant tout de distinguer deux types d’adhésion : à tarif indexé ou tarifs fixes. Si les premiers cités seront affectés par les fluctuations du marché, les seconds fiabiliseront le budget investi au cours des mois de souscription. À ce titre, il s’agit indéniablement d’un bon plan pour éviter cette fameuse augmentation du gaz, à hauteur de 10%.
Par ailleurs, de nombreux fournisseurs, aujourd’hui, appliquent des remises conséquentes sur le prix du gaz. Dans cet ordre d’idée, la réduction de 21% disponible chez Gaz de Bordeaux reste l’une des meilleures alternatives du marché. Durant trois années consécutives, les adhérents profiteront d’un contrat de gaz à prix bloqué. Bien entendu, conformément à la loi NOME, l’offre est dépourvue d’engagement, permettant une résiliation le cas échant.
Outre ces quelques éléments, n’oublions pas que le meilleur moyen d’économiser au cours d’une utilisation du gaz reste de réduire la consommation de cette énergie.
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