Des études récentes ont démontré que la part des énergies renouvelables présente dans le marché de l’énergie augmentait de façon exponentielle. En effet, fin 2020 presque 30% de la consommation d’électricité couverte en France métropolitaine était renouvelable. Mais quelles sont les tendances actuelles concernant l’évolution de ces énergies renouvelables ? Quelle est leur évolution en France et à l’international ? Où en est l’objectif de transition énergétique en 2021 ?
L’évolution de la production d’énergie renouvelable en France
Lorsque l’on parle des énergies renouvelables, on fait référence aux “énergies dérivées de processus naturels en perpétuel renouvellement”. Contrairement aux énergies fossiles, elles n’émettent pas de déchets ni d’émissions polluantes. Elles participent donc à la lutte contre l’effet de serre et les rejets CO2. Mais comment évolue la production d’énergie renouvelable en France ?
Fin 2020 le parc électrique EnR s’élevait à 55 906 MW. Ce parc électrique rassemble les énergies éoliennes, solaires, hydroélectriques, photovoltaïques et les bioénergies. L’année 2020 marque ainsi une augmentation de 2039 MW, principalement due aux filières de l’éolien et du solaire. D’après la RTE, ces énergies vertes ont représenté 26,9% de la consommation d’électricité française en 2020. Cela marque une progression non négligeable d’environ 4 points en comparaison à l’année précédente.
L’explication première à cette croissance des énergies renouvelables est une production historique de 120,7 TWh : c’est 10,4% de plus qu’en 2019. Par ailleurs, cette amélioration serait aussi due à la baisse de la consommation nationale en période de crise sanitaire. Pour rappel, la Loi Energie-Climat a pour objectif de porter à 40% la part des énergies renouvelables dans le mix électrique d’ici 2030. En 2021, les productions éoliennes, solaires et hydroélectriques ont toutes trois augmenté, de quoi se rassurer concernant les objectifs à atteindre.
Les énergies vertes : une consommation croissante
Les énergies renouvelables, également nommées EnR, se développent de plus en plus. Qu’il s’agisse du marché français ou international, leur production et surtout leur consommation augmentent. Ces énergies vertes font désormais concurrence aux énergies traditionnelles telles que le fossile et le nucléaire. Quelle est la place des énergies renouvelables dans l’Hexagone ?
Les énergies renouvelables, en progression dans le mix énergétique
En 2019, les énergies renouvelables étaient la quatrième source d’énergie primaire en France. Elles représentaient ainsi 11,7% de la consommation d’énergie primaire, après le nucléaire (40%), le pétrole (28,8%) et le gaz naturel (16%). Parmi les objectifs de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV), les EnR devaient représenter 23% de la consommation finale brute d’énergie en 2020.
Les énergies renouvelables continuent donc leur progression et fournissent aujourd’hui plus du quart de l’électricité consommée en France. Selon l’Irena, la crise sanitaire n’a pas impacté négativement la croissance des énergies renouvelables, bien au contraire. Ces dernières ont en effet largement dépassé les estimations. Plus de 80% des nouvelles capacités d’électricité mises en place en 2020 exploitent des sources d’énergie renouvelables.
Des fournisseurs engagés dans la transition énergétique, comme OVO Energy
L’augmentation croissante des énergies renouvelables marque de surcroît l’apparition de nouveaux fournisseurs alternatifs sur le marché de l’énergie. Depuis la libéralisation du marché en 2007, les consommateurs ont accès à une large offre de contrats d’électricité. Cela s’explique par la prolifération des fournisseurs depuis l’ouverture du marché à la concurrence et l’arrivée de nouveaux acteurs en France. C’est le cas d’OVO Energy, créé en Angleterre en 2009 et qui s’est implanté dans l’Hexagone à l’occasion de son dixième anniversaire.
Depuis 2019, OVO Energy fournit de l’électricité 100% verte et renouvelable en provenance du territoire national. Le fournisseur s’engage par ailleurs dans la transition énergétique, notamment à travers la lutte contre le réchauffement climatique en soutenant des initiatives écologiques dans le monde avec la OVO Foundation. À l’échelle locale, OVO Energy participe au reboisement de massifs forestiers en Bretagne. Le concept ? Un arbre planté dans la forêt de Ploërdut pour chaque nouveau client.
En dépit d’acteurs engagés, et malgré la forte expansion des sources d’énergie renouvelables, le pays dépend encore beaucoup du nucléaire pour la production de son électricité. Il en représentait en effet 70% au cours des dernières années. De plus, la production des bioénergies a diminué courant 2020, passant de 6,4 GW en 2019 à 2,5 GW aujourd’hui. Le chemin est donc encore long et sinueux afin d’atteindre les objectifs de transition énergétique.
Quel bilan concernant la transition énergétique en 2021 ?
La transition énergétique peut se définir comme étant le passage du système de production d’énergie actuel à un mix énergétique majoritairement basé sur l’utilisation et la production d’énergies renouvelables. Le système actuel est principalement tourné vers des énergies fossiles et non-renouvelables, telles que le pétrole, le charbon, ou encore le gaz naturel.
Au niveau international, quelle place prennent les énergies renouvelables ?
Au niveau mondial, ce sont la Chine et les États-Unis qui se démarquent le plus. Les deux puissances présentent des expansions remarquables sur le marché des énergies renouvelables. Plus concrètement, la Chine a augmenté sa capacité de 136 GW en 2020, centrée sur l’éolien et le solaire. Les États-Unis ont quant à eux installé 29 GW de capacité énergétique en provenance d’énergies vertes. Cela correspond à une augmentation de 80%, répartie entre le solaire et l’éolien.
Du côté de la France, nous pouvons constater que le pays se place en tête du classement du G20. Cette position concerne le niveau des investissements publics dans les énergies renouvelables, ainsi que l’efficacité énergétique pour relancer son économie. Oui, car près de 60 milliards ont déjà été engagés à cet effet depuis l’arrivée du Covid début 2020. Ce chiffre comprend tous les types de ressources et tous les secteurs confondus.
Un bilan vert pour la France, à contraster cependant
Par ailleurs, le ministère de la transition écologique stipule que la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie s’élève à 19,1%. Ce résultat est en partie porté sur la filière biomasse solide, qui est sujette à une croissance constante depuis les 15 dernières années. Cependant, il est important de modérer ses propos concernant le bilan positif au sujet des énergies renouvelables.
En effet, cette hausse de la part des EnR est apparue dans un contexte de crise inédit. Les deux confinements ainsi que la réduction des déplacements ont affecté des secteurs peu consommateurs d’énergies renouvelables par rapport aux énergies fossiles. À noter également que la part des énergies vertes dans la consommation finale brute d’énergie en 2020 était fixée à 23% : le bilan n’est donc pas si exceptionnel.
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BJD
le 3 juillet 2021 à 19h58