L'essentiel à retenir sur la consommation des pompes à chaleur

Plusieurs facteurs influencent la consommation des PAC :

  • La source de chauffage (air, sol ou eau).
  • Le COP, un indicateur de performance et de rendement.
  • L’environnement et le climat entrent aussi en jeu.

Pour calculer le coût et la consommation, il faut faire quelques calculs :

  • La consommation s’obtient en multipliant le volume d’eau par le coefficient de chauffage.
  • Pour le prix, des estimations permettent de se faire une idée selon le volume.

Équiper sa piscine d’une pompe à chaleur, ou PAC, représente un investissement important. C’est pourquoi il est important de se renseigner sur sa consommation, afin de maîtriser au mieux son budget. Le type de pompe à chaleur, son COP (coefficient de performance) et même des facteurs externes influencent le coût total. Sur le long terme, c’est l’une des solutions les moins énergivores, donc plus économique.

Prix, coût de fonctionnement : est-ce que la pompe à chaleur est économique ?

Il est important de connaître le coût de chauffage, qui peut représenter plus d’un tiers des dépenses totales pour une piscine. La première étape étant bien entendu l’achat de la pompe à chaleur. Les prix varient fortement, débutant aux alentours de 400 € mais pouvant atteindre les 15 000 € pour les modèles de PAC les plus puissants.

La PAC pour piscine, ou pompe à chaleur

Combien consomme une PAC, ou pompe à chaleur pour la piscine ?

Une fois l’investissement réalisé, il faut aussi calculer le coût de la consommation. L’élément essentiel à considérer concerne la surface de la piscine chauffée. Ensuite, il faut regarder les données techniques de la pompe à chaleur. Cela comprend entre autres la puissance de la pompe à chaleur et son temps d’utilisation. Enfin le prix du kWh d’électricité et le type de contrat déterminent le total.

Plus concrètement, la consommation moyenne en France peut aller de 2,30€ à 3,70€ par m³ pour un chauffage sur une saison de 4 mois. Tout dépend du type de pompe à chaleur : une pompe qui tire sa chaleur de l’air coûte environ 3,10€, contre 2,90€ en moyenne si elle s’alimente avec l’énergie géothermique (sol/eau). Cette estimation permet de se faire une idée approximative du coût annuel, dont le tableau ci-dessous donne quelques exemples.

Estimation du coût annuel d’une pompe à chaleur pour piscine
Volume de la piscine Pompe sol/eau Pompe air/eau
30 m³ 87 € 93€
50 m³ 145 € 155 €
80 m³ 232 € 248 €
100 m³ 290 € 310 €
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Comment calculer la consommation moyenne d’une pompe à chaleur ?

Les pompes à chaleur possèdent un avantage net sur un chauffage classique. Elles restituent plus d’énergie qu’elles n’en consomment. Ce qui veut dire que la puissance nécessaire à l’alimentation de la PAC est inférieure à celle que demande la piscine. Un premier élément qui s’avère déterminant dans le choix de la puissance de la pompe à chaleur. Car il ne suffit pas de réduire sa consommation d’électricité pour optimiser la rentabilité de l’installation.

Pour un chauffage efficace, le premier critère concerne logiquement la taille de la piscine. Plus le volume est grand, plus la puissance doit s’adapter en conséquence. Ensuite, le temps de chauffage étant plutôt lent, il impacte également la consommation. Il faut prendre en compte l’énergie utilisée pour la montée en puissance de l’appareil avant qu’il ne soit à sa pleine capacité. Pour terminer, l’ensoleillement a sa part d’influence selon la région.

Le calcul est donc le suivant : le volume d’eau (exprimé en m³) est multiplié par un coefficient de chauffage (il est d’environ 0,18) donne la puissance en kiloWatts. Concernant l’ensoleillement, il varie entre le Nord et le Sud de la France. Il faut donc considérer le résultat de l’estimation comme supérieur ou inférieur aux besoins réels selon l'emplacement.

Quelques exemples d’estimations de puissance obtenues avec cette formule :

  • pour 30 m³ : 30 x 0,18 = 5,4 kiloWatts ;
  • 50 m³ donnent 9 kW ;
  • avec 80 m³ il faut environ 14,4 kW ;
  • un volume de 100 m³ nécessite 18 kW ;
  • multiplier le résultat par 0,8 pour les régions les plus ensoleillées de France métropolitaine ;
  • dans le Nord et les régions montagneuses, il faut multiplier par 1,2 pour plus de précision.
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Pourquoi ma pompe à chaleur consomme beaucoup d’électricité ?

D’une piscine à l’autre, l’énergie nécessaire est rarement la même. De nombreux paramètres entrent en compte et modifient les besoins en électricité de chaque système. Voilà pourquoi l’estimation de la consommation ne peut donner qu’une idée approximative de ce qui est réellement nécessaire. Il faut intégrer au calcul les éléments suivants pour plus de précision.

Le COP, ou coefficient de performance d’une pompe à chaleur

La partie précédente l’évoque : le rendement d’une pompe à chaleur est supérieur à sa consommation. Surtout qu’elles utilisent des énergies renouvelables pour le chauffage. Il est donc important de connaître la différence entre énergie utilisée et énergie restituée. Pour cela, il faut établir le coefficient de performance, ou COP. Plus celui-ci est élevé, et plus l’installation est efficace.

Le COP est très simple à établir : c’est seulement le rapport entre consommation et production. Ainsi une pompe à chaleur qui utilise 2 kW et en restitue 6 possède un coefficient de performance de 3 (6/2 = 3). Cela signifie qu’elle restitue 3 fois plus d’énergie qu’elle n’en réclame. Toutefois, le COP varie aussi en fonction d’éléments environnementaux tels que la température extérieure.

Les fabricants peuvent mentionner au moins un coefficient sur leurs produits. Néanmoins comme il est variable, il est tout à fait possible d’en trouver deux voire plus encore. Chacun correspond alors à un cas de figure différent, avec des variations sur les températures de l’air, de l’eau, et sur l’humidité ambiante par exemple. Ainsi il est possible de connaître le COP dans les conditions optimales, et à l’inverse face à un climat plus rude.

L’essentiel à retenir sur le COP :

  • le coefficient de performance informe sur le rendement d’une pompe à chaleur ;
  • pour le calculer, il suffit de diviser l’énergie restituée par l’énergie consommée ;
  • plus le COP est important, meilleure est la production de la pompe ;
  • certains fabricants indiquent plusieurs COP pour indiquer les performances selon différentes conditions climatiques

Air, eau, sol : les sources d’alimentation de la pompe à chaleur

Il existe trois types de pompes à chaleur. Chacune puise la chaleur dans une source différente : l’air (aérothermie), le sol (géothermie) ou l’eau (hydrothermie). Sur le principe, le reste du fonctionnement est semblable. Un liquide permet d'emmagasiner la chaleur et de la restituer ensuite. L’électricité ne sert donc qu’à activer l’ensemble du système, mais n’est pas directement à l’origine de la production calorique.

En revanche, quelques éléments changent selon le type de PAC. Les pompes à chaleur aérothermique sont généralement les moins chères. Ces modèles sont plutôt efficaces pendant les mois les plus chauds, autrement dit les périodes de baignade de la plupart des particuliers. Par contre, dès que l’atmosphère se refroidit le rendement chute rapidement. La température de chauffage doit être augmentée de manière exponentielle.

Différents types de pompe à chaleur de piscine

Les piscines peuvent être chauffées par différents types de pompes à chaleur.

À l’inverse, la PAC géothermique est efficace tout au long de l’année, dans toutes les régions de France. Il en va de même pour les systèmes hydrothermiques. Cependant, le prix est souvent plus élevé. Sans compter qu’il faut installer tout un système de captation de la chaleur. Ce qui rajoute un investissement supplémentaire, à considérer dès l’implantation de la piscine si possible.

Choisir la meilleure source d’énergie pour alimenter la pompe à chaleur :

  • il faut choisir la PAC en fonction de l’environnement et des besoins en chauffage ;
  • dans une région tempérée ou pour un usage estival, la pompe aérothermique est suffisante et moins chère ;
  • sinon, une pompe à chaleur géothermique est plus efficace, mais plus chère ;
  • la pompe hydrothermique ne peut pas être installée dans tous les environnements et cela demande un investissement.
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L’influence de l’environnement sur l’efficacité de la PAC

Certains points l’évoquent déjà ci-dessus : il ne faut pas négliger la localisation de sa piscine pour bien choisir sa PAC. En particulier sur le territoire de la France métropolitaine. Les différences de températures entre le Nord et le Sud sont assez importantes pour avoir une influence sur l’efficacité des pompes. En particulier celles qui fonctionnent par aérothermie puisqu’elles dépendent directement des températures extérieures.

Prendre une pompe à énergie géothermique ou hydrothermique permet de se prémunir de ce risque et de ne pas dépendre des conditions environnementales. Toutefois tous les terrains n’offrent pas la même rentabilité. Surtout que dans le cas de l’hydrothermie, il faut pouvoir atteindre des nappes phréatiques ou une autre source d’eau à proximité, ce qui n’est pas toujours aisé.

Pour ces deux types de pompes à chaleur, un terrain au moins égal à la taille de la piscine est requis. En optant pour la PAC géothermique, deux méthodes possibles : la captation horizontale ou verticale. Cette dernière est recommandée sur les terrains à petite surface. Pour pouvoir choisir la PAC hydrothermique, la source d’eau doit être proche de la surface. Sinon l’acheminement de la chaleur fait consommer trop d’électricité.

Même dans une région aux hivers plutôt rudes, la pompe à chaleur fonctionnant à l’air reste envisageable. Il faut pour cela que son utilisation soit limitée aux mois les plus ensoleillés et les plus chauds de l’année. Sinon, elle devient totalement inefficace en dessous d’un certain seuil de température. D’un autre côté, aucune installation supplémentaire n’est nécessaire à son fonctionnement.

Il faut considérer l’environnement pour choisir et installer les équipements :

  • pour un chauffage tout au long de l’année, l’aérothermie n’est pas envisageable ;
  • sa consommation excède l’énergie restituée sous un certain seuil de température ;
  • avec une pompe à chaleur géothermique, la captation doit s’adapter à la taille du terrain pour optimiser le rendement ;
  • dans le cas de l’hydrothermie, si la source n’est pas assez proche la consommation devient trop importante pour être rentable.

Quelques conseils pour réduire la consommation électrique de sa pompe à chaleur

Maîtriser la consommation de la pompe à chaleur est essentiel pour ne pas faire exploser la facture d’électricité à la fin de la saison estivale. Quelques bons réflexes suffisent à limiter les pertes d’énergie et de chaleur. En allant plus loin, il est même possible de réduire considérablement les besoins en énergie du système, tout en profitant d’une piscine chauffée dès que nécessaire.

Voici une liste de conseils non exhaustive :

  • faire fonctionner la PAC par intermittence, en l’éteignant dès que la température est satisfaisante et en dehors des heures de baignade ;
  • réduire le débit d’eau délivré par la pompe s’il s’avère trop fort ;
  • utn entretien régulier est important pour maintenir les performances du matériel ;
  • il faut faire réviser la pompe par un professionnel agréé, idéalement deux fois par an ;
  • couvrir la piscine, a minima avec une bâche et idéalement avec un abri ;
  • changer de fournisseur d’électricité pour payer moins cher.

Tous ces éléments ne représentent pas le même investissement de temps ni d’argent. C’est pourquoi changer de fournisseur d’électricité est probablement la solution la plus rapide. La programmation des périodes d’utilisation est également très facile. En revanche, même si le reste est payant cela peut vite devenir indispensable. De plus, les économies sur le long terme permettent d’amortir ces dépenses.

Conseils de MaPetiteEnergie

Un système de pompe à chaleur efficace peut permettre de relier à la fois la piscine et le domicile. Ainsi, l’investissement est largement rentabilisé même dans le cas d’un forage pour une PAC géothermique. D’autant que les économies se font ressentir sur le chauffage du foyer, qui est généralement plus coûteux que celui de la piscine. Mais pour envisager un tel projet, mieux vaut se renseigner auprès de plusieurs professionnels avant tout.

Quels avantages et inconvénients du chauffage solaire, vraie alternative à la PAC ?

La pompe à chaleur peut sembler fastidieuse dans son installation. Et après avoir investi dans l’installation d’une piscine, tout le monde ne dispose pas d’un budget supplémentaire pour chauffer la piscine. Combiner écologie et économies reste possible en passant par le chauffage solaire.

Avantages et défauts chauffage solaire piscine

Quels sont les avantages et inconvénients du chauffage solaire pour piscine ?

Celui-ci utilise l’énergie solaire pour réchauffer directement l’eau, ce n’est donc pas le même fonctionnement qu’un photovoltaïque puisqu’il n’y a pas de conversion en électricité. L’eau de la piscine doit alors passer par un circuit de tuyaux directement exposés au soleil. Un système qui est beaucoup plus efficace dans les régions fortement ensoleillées.

Attention à bien choisir le système, puisque les moins chers sont destinés aux piscines en kit. Il faut des moyens un peu plus conséquents pour une piscine de plein sol. Toutefois ces installations restent facilement démontables à l’approche de l’hiver. Certains particuliers construisent même leur propre système, ce qui nécessite tout de même quelques connaissances pratiques.

Les avantages et inconvénients du chauffage solaire :

  • facile à installer et peut se démonter tout aussi simplement ;
  • en général, ce chauffage est plus économique que les pompes à chaleur ;
  • plutôt conçu pour les piscines mobiles, l’efficacité est moindre sur un bassin de plein sol ;
  • il faut vider l’eau à chaque vague de froid pour éviter le gel.
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