L'essentiel sur les différences entre gaz de ville et gaz naturel

Le gaz naturel et le gaz de ville sont les deux sortes de cette énergie les plus populaires. Ils partagent de nombreux éléments en commun, mais l’utilisation du second est désormais révolue pour le quotidien des Français. Quels éléments ont permis de privilégier le gaz naturel au détriment du gaz de ville ?

Pour saisir les différences entre gaz de ville et gaz naturel, il faut retenir :

  • le gaz naturel est désormais privilégié au quotidien ;
  • le gaz de ville, très dangereux pour l’homme, n’est plus utilisé depuis 40 ans ;
  • le gaz naturel provient de ressources épuisables, contrairement au gaz de ville.

Les dénominations sont nombreuses pour tout ce qui touche à l’énergie. Pour cette raison, il peut paraître parfois compliqué de s’y retrouver, surtout lorsqu’il s’agit du gaz. En réalité, beaucoup de types de gaz existent aujourd’hui et leur utilisation peut être très large. Le gaz de ville et le gaz naturel sont certainement les deux énergies dont les usagers ont le plus l’habitude d’entendre parler.

En réalité, les deux sont similaires en ce que l’usage qui en est fait est identique. En somme, il s’agit simplement d’une différence de temporalité, puisque le gaz naturel n’est autre que le successeur du gaz de ville. Afin d’y voir plus clair, retour sur l’historique de ces deux énergies, sur leurs différences ainsi que sur leurs similitudes.

Gaz naturel et du gaz de ville : deux utilisations identiques

L’expression gaz de ville résonne très certainement dans les oreilles de beaucoup d’usagers. En réalité, il n’a longtemps été que question de gaz de ville pour se référer à cette énergie qui permet de chauffer les pièces et l’eau des logements. Ce n’est que plus tard que le gaz de ville est remplacé par le gaz naturel, l’un des combustibles fossiles les moins polluants aujourd’hui.

Quelle est la différence entre le gaz de ville et le gaz naturel ?

Des différences manifestes existent entre le gaz naturel et le gaz de ville. Comment les distinguer ?

Qu’est-ce que le gaz de ville et quels étaient ses usages ?

Dans son sens le plus pur, le gaz de ville désigne tout simplement ce qui était autrefois acheminé vers les villes. Autrement dit, il s’agit du gaz naturel du siècle passé. En milieu urbain, le gaz de ville était notamment utilisé pour l’éclairage de rue, pour le chauffage des maisons ainsi que pour la cuisson.

Au niveau de sa composition, le gaz de ville est riche en hydrogène, en méthane et en monoxyde de carbone. Le monoxyde de carbone étant relativement dangereux par sa toxicité, le gaz de ville ne va pas tarder à être remplacé par une solution davantage sûre en termes de santé publique.

En définitive, ce qu’il est important de retenir du gaz de ville est qu’il s’agit d’une énergie produite par l’homme, dans une usine. En d’autres termes, le gaz de ville est un gaz manufacturé obtenu à partir de la distillation de houille ou bien à partir de produits pétroliers hautement toxiques. Rappelons néanmoins que toute installation au gaz doit faire l’objet d’un certificat de conformité.

Le gaz naturel : une version améliorée et moins dangereuse du gaz ville

Bien que beaucoup de personnes l’appellent encore et toujours gaz de ville, il s’agit là d’un abus de langage. Le gaz naturel, bien qu’il soit remplacé le gaz de ville, n’a en réalité rien à voir avec son prédécesseur. Si le gaz de ville était obtenu à partir d’une distillation de la houille et de mélanges de produits pétroliers, le gaz naturel est produit naturellement suite à la combustion et à la décomposition de matières organiques en méthane.

Le gaz naturel se présente donc comme une énergie fossile, ne contenant presque que du méthane. Cette énergie est complètement inodore, incolore et s’avère même plus légère que l’air. Pour l’obtenir, il est nécessaire de l’extraire directement d’un sous-sol rocheux.

Quels sont les fonctionnalités et avantages du gaz naturel ?

Le gaz naturel permet d’alimenter en énergie de nombreux appareils domestiques.

Aujourd’hui, le gaz naturel alimente de très nombreux foyers en France et permet aux consommateurs d’en faire de multiples usages :

  • chauffer la maison, aussi bien pour produire de l’eau chaude que pour chauffer certaines pièces ;
  • cuisiner, grâce à une cuisinière au gaz, des plaques de cuisson au gaz ou une plancha au gaz ;
  • profiter de l’extérieur avec un barbecue pouvant être raccordé directement au réseau de gaz d’une ville.

Contrairement à d’autres types de gaz, comme le propane et le butane, le gaz naturel est uniquement distribué par les fournisseurs d’énergie.

Quelles sont les différences à retenir entre le gaz de ville et le gaz naturel ?

Dans les faits, le gaz de ville et le gaz naturel n’ont pas réellement de points communs. La seule similitude les rapprochant est leur origine gazeuse, et l’utilisation qui en a été faite. Par ailleurs, le gaz de ville n’est pas d’origine fossile, tandis que le gaz naturel provient de ressources naturelles épuisables. Il n’est cependant pas non plus à confondre avec le bio gaz.

En somme, voici ce qu’il faut retenir du gaz de ville et de ses caractéristiques :

  • le gaz de ville possède un faible pouvoir calorifique : la quantité de chaleur distribuée par rapport à la combustion est relativement peu élevée par rapport au gaz naturel ;
  • l’ancien gaz de ville était très dangereux : sa composition dominée par le monoxyde de carbone le rend extrêmement toxique et inodore, un réel danger pour l’humain.

Au contraire, le gaz naturel ayant remplacé le gaz de ville dispose de nombreux atouts :

  • un grand pouvoir calorifique : le gaz naturel est donc davantage performant et écologique ;
  • une meilleure composition : l’ingrédient principal du gaz naturel est le méthane, un combustible beaucoup moins toxique que le monoxyde de carbone ;
  • le gaz naturel est naturellement inodore : une odeur y est ajoutée afin de pouvoir le détecter en cas de fuite.
Que faire en cas de fuite de gaz de ville ou naturel ?

En cas de fuite de gaz, il ne faut pas hésiter à prévenir immédiatement les autorités compétentes.

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