Selon une étude de l’ANSES, certains téléphones portables encore en circulation émettraient trop d’ondes radio, symbolisées par le DAS. Ces derniers dépasseraient donc le seuil fixé à 2 W/kg par les autorités sanitaires. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a effectivement dévoilé les résultats d’une étude, menée de 2012 à 2016. Ils ont révélé que des téléphones portables actuellement en circulation en France émettent à des valeurs supérieures à 2 W/kg, pouvant atteindre les 7 W/kg. Cela représente donc un risque sanitaire, qui s’explique toutefois par le fait que le mode de calcul du DAS a changé en 2016. MonPetitForfait revient sur les informations essentielles à retenir de cette étude.
Des téléphones portables aux DAS trop élevés encore en circulation en France
Tout récemment, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a dévoilé les résultats d’une étude portant sur les fameuses ondes radio émises par les téléphones portables. Selon elle, de nombreux appareils encore utilisés dépassent les seuils légaux.
Ondes radio des téléphones portables : une étude de l’ANSES portant sur près de 300 appareils
De 2012 à 2016, l’ANSES a mené une étude sur les émissions d’ondes radios des téléphones portables. Ces dernières sont encadrées par une norme, qui fixe un seuil, le DAS, à 2W/kg. Seulement, lorsque mesurés à proximité du tronc, de nombreux appareils ont affiché des valeurs bien supérieures à cette limite.
L’agence de sécurité n’a toutefois pas communiqué le nombre, ni les modèles de téléphones portables qui émettaient trop d’ondes. Il reste donc impossible, pour les consommateurs, de savoir si leur smartphone est concerné. En attendant, l’ANSES recommande aux personnes détenant un téléphone portable vieux de quelques années d’essayer de limiter leur exposition aux ondes radio.
Pour cela, les professionnels conseillent d’utiliser un kit main-libre pour téléphoner, et de ne pas le transporter dans une poche située près du corps. Il vaut donc mieux privilégier son sac à main ou sa sacoche. Mais comment peut-on expliquer que des téléphones portables anciens émettent trop d’ondes, alors que les normes sont en place depuis plusieurs années ?
Le DAS : une norme qui a évolué au fil du temps
Il est plutôt étrange de constater que des smartphones mis en vente il y a plusieurs années dépassent des normes qu’ils ont dû respecter lors de leur mise en marché. Il y a en réalité une explication simple à cela : le mode de calcul du DAS a changé, en 2016.
Auparavant, le DAS pouvait être calculé à une distance pouvant aller jusqu’à 2,5 cm entre le téléphone et le corps ou la tête de l’utilisateur. Depuis 2016, cette distance a été ramenée à 5 mm au maximum. Cela a donc évidemment entrainé une hausse du DAS calculé pour de nombreux téléphones, ce qui explique que certains vieux modèles dépassent aujourd’hui les normes.
Bien que les dangers pour la santé restent encore hypothétiques et que le consensus scientifique tende vers une absence d’effets à court comme à long terme, il reste malgré tout recommandé de se méfier des appareils affichant des DAS supérieurs au seuil maximal fixé. Ce dernier permet effectivement de s’affranchir des éventuels effets néfastes.
Qu’est-ce que le DAS des téléphones portables ?
Aujourd’hui, tout le monde parle du DAS. Mais que signifie en réalité cet acronyme ? Le DAS, c’est le Débit d’Absorption Spécifique. Il s’agit d’une valeur calculée, qui permet de mesurer l’énergie absorbée par l’usager d’un appareil électronique à cause des ondes radioélectriques. Il faut savoir que ce seuil se calcule dans les pires conditions possibles.
Il est en outre notable que la valeur limite placée à 2 W/kg tient compte de grosses marges d’erreurs. Elle est donc très basse afin de garantir une absence d’effet néfaste pour tous les usagers des téléphones portables. C’est pourquoi aujourd’hui, les appareils respectant les normes ne sont pas considérés comme dangereux.
Pour consulter une liste des téléphones portables affichant le moins de DAS, ainsi que ceux à éviter, MonPetitForfait dispose d’une page entière dédiée au sujet. Il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous pour y accéder.
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