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L'essentiel à savoir sur DAS des téléphones portables et les ondes
Le DAS des téléphones portables signifie le débit d’absorption spécifique. Il s’agit d’un indice qui mesure l’absorption des ondes et la norme est fixée à 2 W/kg en France.
Concernant les ondes des téléphones portables, il est possible :
Par leur principe même de fonctionnement, les téléphones portables émettent des ondes. Depuis l’apparition de nos appareils mobiles, certaines personnes se méfient à juste titre de ces dernières, qui peuvent avoir potentiellement des conséquences en termes de santé. Afin de mesurer et limiter l’exposition des citoyens, un indice a été mis en place : le DAS. Il s’agit d’un indice de mesure des ondes absorbées par le corps humain.
On peut se poser de nombreuses questions afin de mieux comprendre ce qu’est cet indice, et notamment :
Qu’est-ce que le DAS, et que signifie cet acronyme ?
Quels sont les téléphones ayant les DAS les plus faibles ?
A contrario, quels sont les pires smartphones en terme de DAS ?
Quelle est la dangerosité des ondes électromagnétique pour les humains ?
Peut-on limiter son exposition aux ondes ?
Dans ce guide MonPetitForfait, tout ce qu’il faut savoir concernant le DAS des smartphones et comment faire, pour les personnes qui se méfient, pour limiter son exposition.
Afin de toujours diminuer son exposition aux ondes des téléphones portables, il est possible de choisir un smartphone ayant un faible DAS. Tous les constructeurs sont effectivement obligés d’annoncer le DAS de leurs appareils, ce qui devient pour certains un réel argument de vente. À ce petit jeu, Samsung occupe une très bonne place.
Le top trois des téléphones mobiles récents émettant le moins d’ondes.
Voici ci-dessous une liste des téléphones portables actuels affichant les meilleurs DAS du marché :
| Classement des téléphones ayant les meilleurs DAS en 2023 | |||
| Téléphone | DAS tête | DAS tronc | DAS membre |
| Xiaomi Mi 11 | 0,55 W/kg | 0,98 W/kg | 1,99 W/kg |
| Xiaomi 11T Pro | 0,57 W/kg | 0,97 W/kg | 2,00 W/kg |
| Samsung Galaxy S22 / S22+ | 0,57 W/kg | 1,4 W/kg | 3,08 W/kg |
| Xiaomi Redmi Note 11 Pro 5G | 0,6 W/kg | 0,96 W/kg | 1,99 W/kg |
| Xiaomi Redmi Note 12 5G | 0,68 W/kg | 0,91 W/kg | 1,97 W/kg |
| Samsung Galaxy A54 | 0,69 W/kg | 1,33 W/kg | 3,15 W/kg |
| Samsung Galaxy S21 Ultra | 0,71 W/kg | 1,58 W/kg | 2,56 W/kg |
| Honor Magic 4 Pro | 0,74 W/kg | 1,25 W/kg | 2,97 W/kg |
| Samsung Galaxy A53 5G | 0,88 W/kg | 1,60 W/kg | 2,87 W/kg |
| OnePlus Nord 2 | 0,94 W/kg | 1,2 W/kg | 2,61 W/kg |
| Samsung Galaxy S23 | 0,96 W/kg | 1,30 W/kg | 2,87 W/kg |
| Apple iPhone SE 5G | 0,98 W/kg | 0,99 W/kg | 2,97 W/kg |
| Apple iPhone 13 Mini | 0,98 W/kg | 0,99 W/kg | 2,99 W/kg |
| Apple iPhone 15 / 15 Plus | 0,98 W/kg | 0,98 W/kg | 2,98 W/kg |
| Apple iPhone 15 Pro | 0,98 W/kg | 0,96 W/kg | 2,99 W/kg |
| Apple iPhone 15 Pro Max | 0,98 W/kg | 0,98 W/kg | 2,98 W/kg |
| Apple iPhone 14 / 14 Pro | 0,98 W/kg | 0,98 W/kg | 2,98 W/kg |
| Google Pixel 7 / 7 Pro | 0,99 W/kg | 1,40 W/kg | 3,00 W/kg |
| Apple iPhone 13 Pro Max | 0,99 W/kg | 0,98 W/kg | 2,97 W/kg |
| Xiaomi 13 Pro | 0,99 W/kg | 0,99 W/kg | 2,58 W/kg |
Comme vous pouvez le constater, aucun smartphone de la marque Apple n’apparaît dans le haut de ce classement. L’iPhone 15, 15 Plus et 15 Pro et Pro Max affichent ainsi des DAS à 0,98 W/kg. Les Samsung les plus haut de gamme ne sont également pas très bien classés, à part certains anciens modèles comme le Galaxy S22. Généralement, les smartphones possédant des coques en plastique permettent aux ondes de mieux circuler, et obtiennent ainsi des DAS plus faibles que les téléphones avec des coques en métal.
L’ANFR publie chaque année une liste de téléphones qui émettraient plus d’ondes que ce qu’autorise la législation française. Ces derniers sont donc à éviter, puisqu’ils dépasseraient les 2 watts par kilogrammes préconisés par les agences de Santé lorsqu’ils sont utilisés à pleine puissance, dans les pires conditions environnementales envisageables.
Trois des téléphones du marché qui émettent trop d’ondes, qui sont donc à éviter. Ils restent cependant dans la limite légale fixée par la loi.
Voici la liste des téléphones portables émettant le plus d’ondes :
| Classement des téléphones avec les pires DAS en 2023 | |||
| Téléphone | DAS tête | DAS tronc | DAS membre |
| Xiaomi Black Shark 2 | 1,92 W/kg | 1,85 W/kg | inconnu |
| Oppo Find X | 1,57 W/kg | 1,66 W/kg | inconnu |
| Asus ZenFone 9 | 1,56 W/kg | 1,29 W/kg | 3,59 W/kg |
| OnePlus 6T | 1,55 W/kg | 1,27 W/kg | inconnu |
| Asus ZenFone 8 Flip | 1,43 W/kg | 1,33 W/kg | inconnu |
| Xiaomi Mi 9 Lite | 1,42 W/kg | 1,40 W/kg | inconnu |
| Sony Xperia XA2 Plus | 1,41 W/kg | 1,34 W/kg | inconnu |
| Huawei P9 Lite | 1,38 W/kg | 1,59 W/kg | inconnu |
| Apple iPhone 7 | 1,38 W/kg | 1,34 W/kg | inconnu |
| Asus ROG Phone 6 Pro | 1,35 W/kg | 1,47 W/kg | 3,57 W/kg |
| Samsung Galaxy Z Fold 4 | 1,30 W/kg | 1,51 W/kg | 2,83 W/kg |
| Samsung Galaxy A42 5G | 1,15 W/kg | 1,33 W/kg | inconnu |
| Samsung Galaxy Z Flip 4 | 1,15 W/kg | 1,99 W/kg | 2,75 W/kg |
| Sony Xperia 10 III | 1,07 W/kg | 1,31 W/kg | 2,49 W/kg |
| Samsung Galaxy S22 Ultra | 1,05 W/kg | 1,58 W/kg | 3,18 W/kg |
| Samsung Galaxy M33 5G | 1,04 W/kg | 1,38 W/kg | 1,94 W/kg |
| Samsung Galaxy Z Fold 3 5G | 1,04 W/kg | 1,44 W/kg | 3,14 W/kg |
Quatre téléphones portables ont en outre été retirés du marché, ou ont fait l’objet d’un rappel de la part de leur constructeur car ils émettaient trop d’ondes. Il s’agit du X1 TP902 de Neffos, du Hapi 30 d’Orange, du X4 Soul Mini S d’Allview et du S8 de la marque Leagoo. L’iPhone 12 a également été sommé d’être modifié en 2023 suite à l’enregistrement d’un DAS membre beaucoup trop élevé sur certains modèles. Apple a ainsi communiqué des chiffres sur le DAS qui se sont avérés après contrôle de l’ANFR comme non conformes, car dépassant plusieurs seuils autorisés.
Les téléphones portables des grandes marques respectent globalement les normes
La liste énoncée ci-dessus tend à démontrer que les téléphones portables des grandes marques que sont Apple, Samsung, Sony ou encore Huawei respectent généralement les normes européennes en ce qui concerne les DAS. Si Apple n’arrive pas dans le peloton de tête, le DAS des iPhone reste largement dans les normes. Seul l’iPhone 7 affichait un DAS relativement élevé, mais il faut malgré tout garder en tête que cette mesure est effectuée à pleine puissance, et dans les pires conditions. Samsung affiche pour sa part des indices DAS satisfaisants, comme le Galaxy Note 10 qui a été mesuré à 0,209 W/kg seulement.
L’indice DAS est le débit d’absorption spécifique, ou le SAR (Specific Absorption Rate) en anglais. Il s’agit d’un indice qui permet de mesurer la puissance du flux d’énergie transmis pas les ondes radio que l’usager d’un téléphone portable, notamment, absorbe lorsque l’appareil fonctionne à pleine puissance, dans les moins bonnes conditions d’utilisation.
Le DAS est un indice qui permet de protéger les consommateurs des ondes radio.
Concrètement, cet indice mesure donc l’exposition maximale que peut subir l’usager d’un téléphone portable. Il existe une procédure standardisée pour le mesurer, ainsi que des normes à ne pas dépasser. Cet indice s’exprime en watts par kilogramme (W/kg), et ne doit pas dépasser les 2 W/kg au maximum pour la tête et le corps.
Ce seuil n’a pas été fixé au hasard. Il s’agit d’une valeur qui a été choisie avec une grande marge d’erreur, qui permet notamment d’éviter les effets à court terme des ondes électromagnétiques, à savoir l’échauffement des tissus. Tous les téléphones portables commercialisés sur le marché français affichent donc des DAS inférieurs à 2 W/kg dans les pires conditions et à pleine puissance. Théoriquement, cela permet d’éviter tous les effets potentiellement néfastes des ondes des téléphones portables à court et long terme.
Mesurer son exposition aux ondes avec Electrosmart
Il existe une application permettant de mesurer son exposition aux ondes radio. Il s’agit d’Electrosmart. Cette dernière, disponible sur Google Play, analyse la qualité du réseau mobile capté par le téléphone, les réseaux Wi-Fi disponibles, les appareils Bluetooth à proximité, etc, afin de calculer directement le niveau d’exposition de l’utilisateur. Il s’agit d’un bon moyen pour vérifier son exposition quotidienne aux fameuses ondes radio.
On distingue trois types de DAS différents afin de mesurer l’exposition des téléphones mobiles au niveau européen.
Il est bien difficile de connaître les effets des ondes des téléphones portables sur la santé humaine, et notamment sur le long terme. Aujourd’hui, les scientifiques disposent tout de même d’un recul de plusieurs dizaines d’années, mais les études robustes restent rares, et ce pour différentes raisons.
La première d’entre elles est évidemment le changement des normes de téléphonie. Depuis l’arrivée des téléphones portables, les différents réseaux mobiles ont continuellement évolué, passant du Edge à la 3G, puis à la 4G, et aujourd’hui à la 5G. Les téléphones mobiles utilisés ont eux aussi beaucoup évolué. Difficile dès lors d’avoir par exemple du recul sur l’impact à long terme du réseau 5G, de par le délai important nécessaire pour obtenir un nombre suffisant de résultats d’études dans lequel se dégagerait un consensus. La limite de DAS imposée sur les téléphones, qui doit être inférieure à 2 W/kg pour la tête et le tronc, est ainsi présente pour limiter le risque de nocivité pour l’être humain.
Certaines études se contredisent évidemment sur le résultat obtenu, comme c’est toujours le cas dans le monde scientifique. Des biais peuvent aussi apparaitre selon le financeur, si l’étude est par exemple rémunérée par des stuctures en lien avec la téléphonie. Certaines études sont par exemple accusées de biais au niveau de leur méthodologie. Certains détracteurs mettent également en avant le rôle essentiel des télécommunications (et donc des ondes) pour le développement économique et la vie quotidienne des consommateurs, incitant les groupements en faveurs du développement à tenter de minimiser l’impact des ondes sur la santé. Une incertitude quant à l’existence et à l’ampleur du risque en lien avec les ondes existe donc bel et bien, et les effets sont eux aussi loin d’être précis. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a ainsi classé dès 2011 les champs électromagnétiques (ondes) des téléphones portables comme « peut-être cancérogènes pour l’Homme ». Certaines études mettent ainsi en avant des risque graves et parfois irréversibles en lien avec des cancers tels que le gliome : il est donc conseillé de rester prudent et de suivre le principe de précaution, en attendant un réel consensus scientifique, qui pourrait n’arriver que dans plusieurs décennies.
La norme du DAS représente un seuil à partir duquel des effets peuvent apparaître sur le corps humain, et notamment un échauffement des tissus. Pour le grand public, ce niveau est divisé par 50. Cela signifie que globalement, les citoyens sont exposés de 1 à 5% du maximum autorisé. Les normes en place permettent de protéger les citoyens, mais tout le monde n’est pas loti de la même manière : chaque utilisateur va ainsi réagir différemment face aux ondes, et chaque utilisateur sollicite plus ou moins fortement son téléphone, qui émettra donc plus ou moins d’ondes. Difficile dès lors d’obtenir des résultats scientifiques globalement précis.
Comme nous l’avons vu précédemment, les ondes des téléphones portables ne sont à priori pas nocives dans le cadre des normes imposées. Cela n’est toutefois pas une raison pour s’exposer à tout va, et il existe des moyens simples à mettre en place permettant de limiter les risques. Les études sur les ondes ont effectivement débuté dans les années 90, et la communauté scientifique ne possède donc pas un recul infini sur la question.
Pour éviter de s’exposer aux ondes des téléphones portables, et notamment pour les plus jeunes qui sont logiquement plus sensibles, voici quelques moyens :
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