L’Arcom, autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, vient de sortir une nouvelle étude étonnante. Celle-ci traite du nombre de films sortis entre 1950 et 2021 en France, et disponibles légalement. L’objectif est clair : comprendre pourquoi 41% des internautes ont des pratiques culturelles illicites. D’après certains, et même si le coût des films reste la première raison, le manque d’offre légale est la seconde explication pour laquelle les internautes téléchargent des films illégaux.
57% des films sortis entre 1950 et 2021 sont introuvables légalement
Le but de cette étude de l’Arcom est d’étudier pourquoi les internautes se tournent de plus en plus vers le téléchargement et le streaming illégal. La réponse est la suivante : trop peu de films sortis entre 1950 et 2021 sont disponibles légalement.
Le problème majeur est que 57% des films sortis entre 1950 et 2021 ne sont pas disponibles légalement. En effet, seuls 43% des films sont trouvables facilement en vidéo à la demande. Environ 46% des films sont tombés aux oubliettes et ne sont disponibles ni sur les services de vidéos à la demande, ni sur les services illicites.
En revanche, le chiffre qui fait peur est le suivant : 11% des films sortis entre 1950 et 2021 ne sont disponibles que sur les sites illégaux. Une portion non négligeable du gâteau, qui force les internautes à se tourner vers des services illicites pour profiter de leurs programmes favoris, malgré les risques de l’IPTV illégale. Cela reste à nuancer, car on recense tout de même 12% des films uniquement accessibles dans les offres légales.
La majeure partie des films légaux est disponible sans abonnement
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il n’est pas spécialement nécessaire de souscrire à un service de vidéo à la demande payant pour obtenir la majeure partie des films.
Comme nous pouvons le constater sur le graphique, 57% des films légaux sont purement accessibles en vidéo à la demande, et 38% sont autant disponibles en VàD (Vidéo à la Demande) qu’en VàDA (Vidéo à la Demande par Abonnement). En revanche, seulement 5% des films sortis en salle entre 1950 et 2021 ne sont présents que sur les plateformes de streaming payantes.
Bien entendu, ces chiffres restent à relativiser à cause de plusieurs facteurs. Tout d’abord, force est de constater que les fournisseurs VPN ont un rôle à jouer. En effet, en utilisant un VPN pour Netflix, et en se connectant au serveur d’un autre pays, les films disponibles sur les VàDA ne sont pas les mêmes. Un moyen simple et efficace d’augmenter la quantité de contenus disponibles.
Les films récents sont principalement à l’honneur
L’étude proposée par l’Arcom met l’accent sur d’autres phénomènes importants. En effet, elle constate que les services de vidéos à la demande se concentrent majoritairement sur des films récents.
Difficile de profiter d’anciens films légalement, même en débloquant certains services d’IPTV. C’est pourquoi les internautes se tournent vers le streaming illégal, car seulement 4% des films des années 50 sont disponibles légalement. Surprenant, alors qu’ils représentent 11% des films sortis entre 1950 et 2021. Ce n’est guère mieux pour les décennies qui suivent, puisque les services de vidéo à la demande se focalisent principalement sur les films sortis après 1980.
Plus marquant encore, 63% des films présents sur les services légaux sont des films sortis depuis les années 2000. Par ailleurs, même si la chronologie des médias empêche la distribution des films récents juste après leur sortie, il est indéniable que les films récents sont rapidement disponibles en VàD ou VàDA.
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