L’Assemblée doit voter le projet de loi sur la régulation du numérique (SREN) ce mercredi 4 octobre. L’un des principaux objectifs motivant cette loi concerne la facilitation des sanctions contre les sites pornographiques ne contrôlant pas l’âge de leurs visiteurs. Le pôle Genre, sexualités et santé sexuelle de l’Ifop publie une grande enquête qui montre pour la première fois en France que la pornographie est un vecteur important de diffusion de scripts sexuels ultra-sexistes associant la sexualité à la violence, au non-consentement et à la domination masculine. Réalisée pour le site d’information MonPetitVPN, cette enquête est menée auprès d’un échantillon national représentatif de 3 000 Français.
Elle met en évidence les impacts négatifs du porno sur l’imaginaire sexuel des Français ; mais aussi leur soutien massif au projet de loi visant à empêcher l’accès des mineurs aux sites pornographiques. Toutefois une partie des consommateurs, qu’ils soient occasionnels ou réguliers, font part de leur intention d’utiliser un VPN pour se rendre sur des sites de pornographie, ou d’autres solutions afin de contourner les hypothétiques blocages mis en place afin de conserver leur anonymat.
L'étude intégrale
Le rapport complet de l’étude est disponible ici : consulter / télécharger l’étude.
La pornographie, vecteur d’influence sur la perception de la sexualité et du consentement
En véhiculant des représentations de femmes objets soumises à la domination masculine, la pornographie ne propage pas que des croyances sexuelles stéréotypées qui altèrent le rapport des consommateurs à la sexualité : elle contribue aussi chez beaucoup d’amateurs du genre à renforcer la « culture du viol » et, par là, à reproduire des formes de violences sexuelles dans leur vie intime.
1. L’influence des films X sur la sexualité
De manière générale, les amateurs de pornographie ont tendance à relativiser l’influence exercée par les films X sur leur sexualité. On constate ainsi que 60% des jeunes estiment que la pornographie n’a pas d’influence sur leur sexualité, contre une moyenne de 71% dans l’ensemble de la population adulte. Par ailleurs, 20% des jeunes estiment que la pornographie à une influence positive, et 20% estiment qu’elle a une influence négative.
À la question diriez-vous que les films ou vidéos pornographiques ont un impact sur votre sexualité, voici les réponses données :
- 71% des français pensent que cela n’a pas d’influence (60% parmi les jeunes) ;
- 19% des français pensent que l’influence est positive (20% parmi les jeunes) ;
- 10% des français pensent que l’influence est négative (20% parmi les jeunes).
2. Les stéréotypes ultra-sexistes véhiculés par les films X
Les stéréotypes ultra-sexistes véhiculés par les films x sont pourtant partagés par une large majorité de la population masculine. Les chiffres sont assez éloquents surtout de la part des hommes, avec notamment 40 % des hommes qui pensent qu’il est normal d’avoir un rapport pour faire plaisir à son conjoint même sans en avoir envie, ou encore 41 % des hommes qui pensent que les femmes aiment être dominées au lit même si elles ne le disent pas. Au global, ce sont 76 % des hommes qui sont d’accord avec au moins un de ces dix stéréotypes sexistes cités ci-dessous.
Face aux affirmations suivantes sur les stéréotypes véhiculés par les films X, voici les réponses des Français :
- 31 % sont d’accord sur le fait de trouver cela normal d’avoir un rapport pour faire plaisir à son conjoint/sa conjointe quand on n’en a pas envie (40% des hommes interrogés) ;
- 12% pensent que lorsqu’une femme dit non pour avoir une relation sexuelle, cela veut en fait dire oui (16% d’hommes) ;
- 21% approuvent qu’il n’est pas nécessaire de demander l’accord de son/sa partenaire avant de se lancer dans une nouvelle pratique sexuelle (25% d’hommes) ;
- 14% pensent qu’il n’est pas très grave de forcer son/sa partenaire à une position ou pratique sexuelle si la finalité permet un orgasme (19% d’hommes) ;
- 34% pensent que les femmes aiment être dominées au lit même si elles ne le disent pas (41% d’hommes) ;
- 31% pensent que lorsque l’on est un homme, on ne se laisse pas introduire un doigt dans l’anus même si cela peut procurer du plaisir (33% d’hommes) ;
- 16% affirment que beaucoup de femmes prennent du plaisir à avoir mal lors d’un rapport sexuel (20% d’hommes) ;
- 33% affirment que c’est le fait d’être pénétrée par le pénis qui fait jouir plus facilement une femme ;
- 20% trouvent cela normal de ne pas lécher la vulve de sa partenaire si elle n’est pas épilée ;
- 27% approuvent le fait que les femmes préfèrent les hommes avec un gros pénis (33% d’hommes).
Le degré d’adhésion à ces scripts sexuels sexistes est toujours corrélé à certaines « variables lourdes » de la sociologie des comportements sexuels. Cela comprend le niveau de diplôme, le degré de religiosité ou l’affiliation religieuse : les personnes les plus diplômées et les plus éloignées de la religion adhérant beaucoup moins que la moyenne à ces stéréotypes sexistes.
L’intériorisation de ces archétypes sexistes semble aussi fortement dépendre du degré d’exposition à la culture pornographique : l’adhésion des hommes à ces clichés étant particulièrement forte chez les amateurs de porn en ligne les plus actifs et/ou initiés précocement. Cette étude a le mérite de montrer l’impact que le porn en ligne a sur la vision de la sexualité des amateurs du genre.
Sachant que ces films véhiculent souvent des images de sexes féminins intégralement épilés et des pénis surdimensionnés, il est aussi intéressant de voir à quel point leurs représentations corporelles peuvent devenir prescriptives dans le rapport au corps.
Ainsi 45% des hommes initiés précocement au porno estiment qu’il « est normal qu’un homme ne lèche pas la vulve de sa partenaire si celle-ci n’est pas épilée intégralement », soit deux fois plus que la moyenne masculine (22%). Et 44% des amateurs hebdomadaires de pornographie en ligne considèrent que globalement, « les femmes préfèrent les hommes avec un gros pénis ».
3. Le respect du consentement des partenaires à certaines pratiques sexuelles
Les gros amateurs de pornographie en ligne sont nombreux à reconnaitre ne pas avoir toujours respecté le consentement de leurs partenaires à certaines pratiques sexuelles. Au total, 22% des hommes ont effectué au moins une fois une pratique sexuelle sans le consentement de leur partenaire. Une étude plus ancienne sur les femmes victimes de violences conjugales avait d’ailleurs déjà mis en lumière le lien entre l’utilisation de la pornographie par leur partenaire et les risques de violences sexuelles.
À la question sur le consentement relatif aux pratiques sexuelles, voici les réponses :
- 18% des hommes ont déjà eu une pratique sexuelle sans vérifier le consentement du partenaire ;
- 16% des hommes ont déjà eu une pratique sexuelle avec un partenaire qui s’est laissé faire, mais qui ne le souhaitait pas vraiment ;
- 10% des hommes ont déjà eu une pratique sexuelle avec un partenaire qui avait clairement indiqué qu’il/elle ne le souhaitait pas.
4. Le respect du consentement d’après les femmes sur les pratiques issues de la culture porn
Interrogées sur ce respect de leur consentement, les femmes sont encore plus nombreuses à rapporter avoir été initiées contre leur gré à certaines pratiques issues de la « culture porn ». Au total, 50% des femmes ont été initiées contre leur gré à au moins une de ces pratiques sexuelles (ci-dessous).
Le consentement des femmes la première fois où elles ont effectué certaines pratiques sexuelles :
- Pratique de l’éjaculation faciale : 48% des femmes ne le souhaitaient pas ;
- Pratique de l’éjaculation buccale : 45% des femmes ne le désiraient pas ;
- Pratique de la biffle : 44% des femmes ne le voulaient pas ;
- Pratique de la sodomie : 43% des femmes ne le désiraient pas ;
- Pratique du facefucking : 40% des femmes ne le souhaitaient pas ;
- Pratique de la fellation : 28% des femmes ne le voulaient pas ;
- Avoir une expérience homosexuelle : 21% des femmes ne le désiraient pas ;
- Faire l’amour avec un objet : 17% des femmes ne le voulaient pas.
Les résultats concernant des pratiques subies par des femmes alors qu’elles ne le souhaitaient pas vraiment mettent aussi en lumière les zones grises qui entourent l’appréhension du consentement. Dans le cadre de ces réponses, il s’agit de pratiques visant à se conformer aux demandes du partenaire.
La tendance des femmes à minimiser le caractère agressif de ces pratiques sexuelles est renforcée par leur propre consommation de pornographie. Si l’on en juge par cette étude, plus le cerveau est exposé à des contenus pornographiques, plus la notion de consentement est brouillée.
La consommation de pornographie en ligne, de plus en plus précoce
1. La banalisation de la consultation de sites X
Cette influence du porno s’inscrit dans un contexte de banalisation de la consultation de sites pornos, à son plus haut depuis dix ans chez les hommes comme chez les femmes. On constate que 62% des jeunes ont déjà consulté des sites pornographiques au cours de leur vie. La différence entre les hommes et les femmes va du simple au double avec 79% d’hommes ayant déjà surfer sur un site pornographique contre 40% de femmes.
À la question, « vous est-il déjà arriver de surfer sur un site pornographique ? », voici les réponses :
- 41% n’en n’ont jamais consulté (38% de jeunes) ;
- 24% en ont consulté assez rarement (19% de jeunes) ;
- 24% en ont parfois consulté (26% de jeunes) ;
- 11% en ont souvent consulté (17% de jeunes).
2. L’affaissement de l’âge du premier visionnage d’un site X
Les résultats démontrent aussi l’affaissement de l’âge du premier visionnage d’un site X. Le nombre de jeunes initiés avant l’âge de 15 ans a doublé au cours des dix dernières années. En 2023, ce sont 57% des jeunes de 18 à 24 ans qui avaient moins de 15 ans lors de leur 1ʳᵉ visite sur un site pornographique, contre 30% il y a 10 ans (2013), dont 24% de moins de 13 ans en 2023 versus 11% en 2013.
À la question « à quel âge aviez-vous la première fois que vous avez surfé sur un site pornographique ?« , voici les réponses :
- 24% avaient moins de 13 ans ;
- 33% avaient entre 13 et 14 ans ;
- 14% avaient 15 ans ;
- 10% avaient 16 ans ;
- 3% avaient 17 ans ;
- 16% avaient 18 ans ou plus.
3. La reconnaissance des jeunes face à l’âge de leur première visite d’un site X
Pour la majorité, les jeunes reconnaissent qu’ils n’avaient pas l’âge de voir un contenu pornographique lors de leur première visite d’un site X. Au total, ce sont 53% des jeunes qui estiment avoir consulté un site pornographique trop tôt. Par ailleurs, le chiffre est plus éloquent pour les moins de 15 ans où 60% estiment qu’ils n’avaient pas l’âge d’en consulter un lors de leur première visite.
À la question sur le fait d’avoir l’âge de consulter un site X en repensant à sa première visite, voici les réponses :
- 76% pensent qu’ils avaient l’âge (47% des jeunes) ;
- 24% pensent qu’ils n’avaient pas l’âge (53% des jeunes).
Le point de vue de François Kraus de l’Ifop
En confirmant les nombreuses études soulignant les impacts négatifs des sites X sur la sexualité, cette étude a le mérite de rappeler que leur impact sur la sexualité des Français ne se limite pas qu’à un visionnage passif d’images pornographiques. Elle montre bien qu’en façonnant des scripts sexuels cisgenres/hétéronormatifs souvent marqués par des rapports de genre asymétriques, les pornographies mainstream altèrent non seulement l’imaginaire sexuel des Français(es) mais aussi leur répertoire sexuel. Et force est de constater que ces résultats confortent le point de vue du Pr Israël Nisand pour qui « le message de la pornographie, […] c’est une éducation au non-consentement » (Le Figaro, 28 septembre 2022). Derrière la question de la réglementation de la consommation de médias à caractère pornographique, il y a donc aussi un enjeu plus large : celui des violences sexuelles au sein du couple et du respect du consentement à certaines pratiques.
L’adhésion à la loi numérique et au renforcement des conditions d’accès aux sites X
1. Soutien massif du renfort des pouvoirs de l’Arcom contre les sites hors la loi
Dans le contexte du projet de loi SREN, jeunes et moins jeunes soutiennent massivement le renfort des pouvoirs de l’ARCOM contre les sites X n’empêchant pas leur accès aux mineurs. Au total, 91% des Français sont favorables à un renforcement des pouvoirs de l’ARCOM.
À la question concernant le renfort des pouvoirs de l’ARCOM contre les sites n’empêchant pas leur accès aux mineurs, les Français ont répondu :
- 70% sont très favorables ;
- 21% sont assez favorables ;
- 9% sont opposés.
Ce renforcement lui donnerait la possibilité, sans avoir besoin d’une décision de justice, de bloquer les sites X et/ou de les sanctionner d’une amende, lorsqu’ils ne contrôlent pas réellement l’âge de leurs visiteurs.
2. La protection des mineurs : une priorité en matière de pornographie
Pour les Français(es), la protection des mineurs est de loin le principe à suivre en priorité en matière d’encadrement de la consommation de pornographie.
Parmi les principes suivants, voici la part des Français les considérant comme prioritaire concernant la consommation de pornographie :
- 89% pour la protection des enfants à l’exposition des contenus pornographiques ;
- 53% pour la liberté d’expression ;
- 41% pour la protection de la vie privée et l’anonymat des consommateurs de pornographie en ligne ;
- 38% pour la liberté sexuelle ;
- 32% pour la liberté d’entreprise.
3. Les dispositifs de contrôle de l’âge des sites X
Les différents dispositifs de contrôle de l’âge à l’entrée des sites x sont majoritairement soutenus par l’opinion, à l’exception de l’analyse faciale.
À la question « êtes-vous favorable ou opposé à la mise en place d’un système de vérification d’âge ? », voici les réponses concernant les sites X :
- 75% sont favorables à un système par certificat de majorité anonyme ;
- 61% sont favorables à un système de vérification par carte bancaire ;
- 45% sont favorables à un système par analyse faciale ou par caméra.
Le point de vue de François Kraus de l’Ifop
Alors qu’il aura fallu attendre quinze ans après l’apparition des premiers sites pornographiques en France (2008) pour que les pouvoirs publics s’attèlent sérieusement à en interdire l’accès aux mineurs, force est de constater que ni les Français, ni les amateurs de ce type de contenu semblent vent debout contre une potentielle atteinte à leur liberté sexuelle ou à leur anonymat. Au contraire, le renforcement des pouvoirs de l’ARCOM et le dispositif de filtre – dit du double anonymat – envisagé par les autorités rencontrent tous deux un assentiment massif de la population adulte, y compris chez ceux qui consultent régulièrement ces plateformes. Aujourd’hui, il n’y a donc pas en l’état pour le gouvernement de « risque d’opinion » à renforcer les conditions d’accès aux sites X et ceci d’autant plus que ce renforcement apparaît plus que jamais comme instrument de protection des violences symboliques, psychologiques et physiques subies par les femmes dans leur vie intime.
4. Les solutions de contournement des blocages d’accès aux sites X
Parmi les différentes modalités de contournement des blocages d’accès aux sites X, le VPN pour la pornographie reste l’alternative la plus connue et celle au plus gros potentiel. C’est une solution d’accès très facile à employer, puisque quelques clics permettent de contourner un blocage national. Par ailleurs, il est possible d’accéder au Darkweb, bien que cette solution apparaisse comme la moins populaire.
Voici les réponses des Français concernant les solutions de contournement des restrictions d’âge des sites pornographiques :
- 42% ont entendu parler des VPN et 20% pourraient y avoir recours (35% des utilisateurs réguliers de sites X) ;
- 30% ont entendu parler du Dark web et 9% pourraient y avoir recours (19% des utilisateurs réguliers de sites X) ;
- 28% ont entendu parler des navigateurs anonymes comme Tor et 13% pourraient y avoir recours (33% des utilisateurs réguliers de sites X) ;
- 21% ont entendu parler du changement des DNS et 10% pourraient y avoir recours (26% des utilisateurs réguliers de sites X) ;
5. L’interdiction des VPN aux mineurs
Dans l’hypothèse où le sujet serait discuté, l’interdiction de la vente des VPN aux mineurs serait massivement soutenue par les Français(es). Un amendement au projet de loi SREN proposait à l’origine d’interdire les VPN (y compris aux majeurs) sur les réseaux sociaux. Une proposition très vite retirée car elle a, à l’inverse, provoqué un vif rejet de la société civile. Dans les faits, de nombreux VPN interdisent d’ores et déjà la souscription aux mineurs dans leurs CGV, toutefois, aucun contrôle spécifique n’est mis en place. Au total, ce sont 91% des Français qui sont favorables à la limitation de la vente des VPN aux personnes majeures.
Voici les retours des Français sur la limitation des VPN aux personnes majeures :
- 50% sont tout à fait favorables ;
- 40% sont plutôt favorables ;
- 6% sont plutôt opposés ;
- 4% sont tout à fait opposés.
L’enquête montre clairement que les VPN pour accéder à des sites pornographiques restent une solution marginale, inconnue de la majorité des Français. Bien sûr, le blocage d’un site X très fréquenté ferait probablement grimper le nombre d’utilisateurs de VPN. Toutefois, la légalité des VPN en France reste un sujet au centre des préoccupations des défenseurs des libertés en ligne.
L’élargissement du contrôle d’âge aux sites des fournisseurs de VPN pourrait constituer un compromis, mais qui pourrait poser bien des problèmes aux fournisseurs de VPN. Pour rappel, l’un des principes et intérêts majeurs de l’utilisation d’un VPN est notamment de rester anonyme… De plus, un mineur pourra toujours se servir d’un VPN dès lors qu’il est installé sur un appareil auquel il a un accès libre, ce qui ne résoudra donc pas totalement le problème, même si les contraintes seront bien plus grandes. L’utilisation d’un système de contrôle parental sur les téléphones et ordinateurs est alors bien plus efficace.
Le point de vue de Sylvain Peysieux, cofondateur de MonPetitVPN
En tant que site responsable et tout comme certains VPN tels que NordVPN, MonPetitVPN soutient fermement l’initiative d’interdire la vente des logiciels VPN aux mineurs. La priorité reste selon nous de respecter à la fois l’anonymat des internautes et la protection des mineurs sur internet. Pour mieux protéger le jeune public, l’utilisation d’un contrôle parental nous semble la solution la plus simple et efficace à mettre en place.
En savoir davantage sur les liens d’affiliation
Notre équipe sélectionne pour vous les meilleures offres. Certains liens sont trackés et peuvent générer une commission pour MonPetitForfait sans que cela n’impacte le prix de votre abonnement. Les prix sont mentionnés à titre indicatif et sont susceptibles d’évoluer. Les articles sponsorisés sont quant à eux identifiés. Cliquez ici pour plus d’information.
Bien choisir son VPN
Comparatif des types de VPN
Donnez votre opinion : commentez !