Est-ce possible d’éviter la surveillance de l’Arcom avec un VPN ?

Contournement surveillance Arcom

L’essentiel à savoir pour contourner l’Arcom avec un VPN

Surveillance Arcom

L’Arcom est une autorité chargée de lutter contre le piratage audiovisuel :

  • En blacklistant les sites pirates.
  • En appliquant la riposte graduelle sur les internautes responsables.

De fait, certains internautes sont à la recherche d’un moyen efficace pour contourner la surveillance de l’Arcom. Les logiciels VPN, bien que leur objectif soit tout autre, peuvent permettre de bénéficier de cet avantage. Cependant, télécharger illégalement avec un VPN, de même que le streaming, reste une pratique tout à fait illégale en France.

Sommaire
Le contenu de cette page a été vérifié par un expert de la rédaction en date du 01/02/2024

L’Arcom, ou l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, remplace le CSA et la loi HADOPI dont il est la fusion. Les rôles de ces deux organismes sont ainsi prolongés : faire respecter les droits d’auteur et favoriser la bonne diffusion des œuvres culturelles, en luttant contre le piratage. Face à cela, est-ce possible d’utiliser un VPN pour éviter une sanction de l’Arcom ? Si oui, comment faire ? Et surtout, utiliser un VPN pour contourner l’Arcom est-il légal ? MonPetitVPN fait aujourd’hui le point sur toutes les informations à connaître au sujet de cet organisme.

Définition et enjeux : qu’est-ce que l’Arcom qui réunit le CSA et HADOPI ?

L’Arcom est l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique. Sa création fut votée en 2021 pour remplacer Hadopi (la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la propriété intellectuelle) et le CSA (le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). L’organisme a été lancé officiellement en janvier 2022. À noter qu’une fusion de l’Arcep dans ce nouvel organisme a également été envisagée, mais le gendarme des télécoms est finalement resté indépendant.

Contournement de l'Arcom

Est-il possible de contourner l’Arcom avec un VPN ?

Avec la naissance de ce nouvel organisme, plusieurs questions se posent :

  • Comment la propriété intellectuelle est-elle gérée ?
  • Comment sont surveillés les partages illégaux (streaming et P2P) de films et de séries en ligne ?
  • Quelles sont les limites de l’autorité de l’Arcom ?

Anti-piratage : quelles sont les prérogatives de l’Arcom ?

L’Arcom est la fusion de deux organismes aux fonctions proches, mais bien distinctes. Cette nouvelle autorité reprend donc les fonctions de ses prédécesseurs, mais en a également de nouvelles.

Ainsi, l’Arcom a pour but de :

  1. stopper ou limiter le streaming illégal ;
  2. lutter contre le téléchargement illégal ;
  3. lutter contre le développement des IPTV illicites ;
  4. lutter contre la haine en ligne.

Ainsi, l’objectif principal de l’Arcom est très proche de celui de HADOPI : lutter contre le piratage des œuvres culturelles, et en particulier des films et des séries TV. Toutefois, il faut aussi y voir une volonté de s’adapter aux nouvelles pratiques des internautes. HADOPI a incité les internautes à délaisser le torrent (P2P) au profit du téléchargement direct (DDL), et l’Arcom semble justement viser cette seconde pratique.

L’Arcom est ainsi une mise à jour des éléments déjà en place pour limiter la diffusion illégale de contenu. D’ailleurs, il a été explicitement évoqué que la diffusion illégale de rencontres sportives serait elles aussi visées, afin d’englober toutes les formes de streaming vidéo et d’IPTV qui ne seraient pas légales.

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L’Arcom a donc pour but premier de lutter contre la diffusion illégale de contenus en ligne, avec l’accent sur le sport, les films, les séries, la musique ou encore les livres. Toutefois, quels sont les moyens à disposition de cette nouvelle autorité pour atteindre ce but ?

Le fonctionnement principal est le même que celui de Hadopi. Ce sont ainsi les adresses IP des internautes qui sont reconnues et qui permettent d’appliquer la riposte graduée. Cette riposte signale aux internautes non pas qu’ils ont téléchargé du contenu illégalement, mais que leur adresse IP a été utilisée pour télécharger illégalement du contenu. Cette méthode demande donc aux internautes de sécuriser leur connexion et rappelle qu’ils en sont les responsables. De fait, même s’ils ne téléchargent pas eux-mêmes, ils sont condamnables pour les usages illégaux qui en sont faits.

Les actions de l'Arcom

Les principales actions de l’Arcom en résumé.

Outre la continuation de la riposte graduée, d’autres éléments sont mis en place. Tout d’abord, une liste noire de sites illégaux doit être établie et fournie aux FAI. Ces derniers pourront ainsi bloquer les accès à tous les sites internet de cette liste noire. Les navigateurs de recherche comme Google pourront également travailler au déréférencement des sites listés.

Ainsi, les principales actions mises en place par l’Arcom sont :

  • la continuation de la riposte graduelle ;
  • le blocage des sites pirates avec l’aide des FAI ;
  • le déréférencement des sites pirates par les moteurs de recherche.
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Pourquoi vouloir contourner les restrictions de l’Arcom ?

Toute activité en ligne est surveillée par les fournisseurs d’accès à Internet. Ces derniers transmettent potentiellement toutes les activités suspectes directement à l’Arcom qui peut ensuite prendre les mesures nécessaires. Ainsi, entre les FAI et l’Arcom, les internautes peuvent rapidement se sentir surveillé sur Internet. Aussi, ils peuvent rapidement vouloir contourner cette surveillance en ligne.

La plupart du temps, le contournement de cette surveillance est recherché pour accéder à des contenus gratuitement. Ces contenus culturels ont un coût important pour être accessibles, et de nombreux Français préfèrent se tourner vers des solutions gratuites, mais rarement légales. Dans ce cas, la solution qui s’impose à eux est d’utiliser un VPN streaming ou P2P. Néanmoins, il reste totalement illégal de contourner la surveillance de l’Arcom, même avec un VPN.

Comment les VPN peuvent-ils contourner la surveillance de l’Arcom ?

Les VPN sont connus pour permettre le contournement de la surveillance de nombreux organismes, et les VPN ne font pas exception à la règle. De cette façon, les usagers souhaitant naviguer sur Internet sans être surveillés, que ce soit pour le streaming illégal ou non, peuvent s’aider de ce logiciel. Par contre, une fois encore, il est important de préciser que télécharger illégalement, avec ou sans VPN, reste une pratique totalement illégale.

Légalité sur le contournement de l'Arcom

Contourner l’Arcom par le biais d’un VPN n’est pas légal.

Concrètement, le VPN contourne la surveillance de l’Arcom, de même que celle d’autres organismes, en masquant l’adresse IP de l’internaute. Par conséquent, l’usager devient complètement anonyme dans toutes ses connexions internet. En plus de cela, l’abonné peut également s’aider de fonctionnalités complémentaires telles que le kill switch et un protocole VPN fiable.

Que ce soit pour le streaming, le torrenting ou, plus largement, pour contourner la censure sur Internet, les internautes doivent toutefois choisir un VPN fiable. Les VPN gratuits sont ainsi à proscrire, notamment, car ils n’offrent pas un niveau de sécurité satisfaisant. Par ailleurs, il reste essentiel de choisir un fournisseur récoltant de bons retours de ses abonnés. Consulter les avis VPN restent la meilleure façon de se faire une idée concrète.

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