C’est parfois tout un processus pour trouver un programme à regarder sur Netflix, et encore plus pour en choisir un. Et le catalogue immense du service de SVOD ne facilite pas la tâche !Impossible de se fixer sur un programme pour occuper sa soirée. Celui-ci ? Ah, mais celui-là à l’air mieux ! Mais on m’avait parlé de celui-là … La peur de mal choisir nous paralyse. « Que regarder sur Netflix » est devenu, en l’espace de quelques années, un véritable problème de société (une préoccupation mondiale de première importance même, oserait-on dire). Et ce n’est pas les tops et les collègues de travail à la machine à café qui aideront avec leurs recommandations : toujours les mêmes ! Alors cette semaine, la rédaction de Ma Petite Box s’est penchée sur des petits bijoux dissimulés au fond du catalogue Netflix. Documentaire, série, animation, film … Il y en a pour tous les goûts !
Les films ; boucle temporelle, capes, épées et extraterrestres
Territoire des cinéphiles aguerris, et de celles et ceux qui ne veulent pas investir des centaines d’heures de leur temps étalées sur plusieurs saisons, les films restent, on n’a pas peur de le dire, LA valeur sûre pour une soirée réussie. Netflix n’en manque certainement pas, avec, au dernier comptage, près de 1935 films disponibles sur Netflix en France, et encore d’avantage si vous utilisez un réseau VPN permettant de débloquer les programmes disponibles à l’étranger ! Parmi ce millier de longs métrages, on a pioché 2 excellents divertissements, à voir sur Netflix, qui vous sont peut-être passés sous le nez.
Edge of Tomorrow : Tom Cruise s’invite au jour de la marmotte
Sur le papier, le projet avait tout pour faire peur. Un manga mettant en scène des adolescents combattant des extraterrestres aux allures de chewing-gum hérissés à l’aide de haches robotiques géantes sur fond de voyage temporel. Le tout adapté sur grand écran avec Tom Cruise dans le rôle-titre. On entendait déjà les critiques grincer des dents sur des kilomètres avant même la sortie en salle. Pourtant, Edge of Tomorrow est une réussite. Quelque part entre Un jour sans fin et un jeu vidéo FPS survitaminé, cette adaptation a tout pour séduire, car elle sait piocher dans l’œuvre originale pour n’en garder que ce qui fonctionnera à l’écran. En résulte un film bourré d’action, mais aussi comique avec des gags travaillés et rythmé, le tout porté par un scénario très bien ficelé.
Des aliens ont envahi la terre, et l’humanité mène une bataille perdue d’avance, voilà ce que nous présente le générique d’ouverture avec François Hollande (si si, véridique). Tom Cruise campe ici le rôle d’un expert en communication arrogant, qui ferait tout pour éviter d’être envoyé sur le front. Manque de bol, on l’y envoie. Tué sur une plage dès son premier jour, il se réveille pourtant la veille de la bataille, avec tous ses souvenirs, et doit recommencer la même journée fatale. Voilà une affaire au mystère bien mystérieux… À ses côtés, on retrouve l’actrice Emily Blunt, héroïne de guerre surentraînée dans un rôle jouissif, avec qui Tom Cruise va devoir faire équipe s’il veut survivre à cette journée sans fin. On prend notre dose d’héroïsme américain, on s’amuse, et c’est à regarder sur Netflix.
Pourquoi regarder Edge of Tomorrow, en trois points :
- pour Tom Cruise qui s’éclate dans son rôle de tocard peureux ;
- pour le rythme des gags, très visuels ;
- pour sa relecture originale du film à boucle temporelle.
Le Masque de Zorro : vous reprendrez bien un peu d’Antonio Banderas en collants ?
Qui a oublié la série culte Zorro, de 1957, qui était diffusée sur France 3 ? Avec son générique culte et ses nuits américaines au top de la technologie, absolument pas du tout tournées en journée. Dans ce film du début des années 2000, pas de Sergent Garcia moustachu, loufoque et pataud, mais une très bonne relecture du mythe du héros qui va inspirer Batman. Produit par le studio Amblin Entertainment, créé par Steven Spielberg, le film capture cette ambiance propre aux films des années 90 : des explosions au ralenti, un héros à la fois héroïque mais aussi maladroit et attachant, porté par la musique épique aux accents ibériques d’un James Horner plus en forme que jamais.
Il est pourtant très facile de passer à côté du Masque de Zorro : son générique d’ouverture effet feu 3D 2000 pourrait en rebuter plus d’un. Mais si l’on parvient à passer outre cette aura nanardesque qui enveloppe les visuels, on découvre un divertissement qui ne se prend pas au sérieux, et dont on ne se lasse pas. Don Diego Delavega, joué par Anthony Hopkins, a raccroché le masque de Zorro. C’est le moment que choisi Montero, son rival de toujours lui ayant autrefois enlevé sa fille, pour refaire surface. Don Diego trouvera, sous les traits d’Alejandro (Antonio Banderas de la grande époque) un digne successeur, et lui enseignera tout ce qu’il sait pour faire de lui le nouveau Zorro, épéiste hors pair au service des petites gens. Chevauchées sauvages et duels à l’épée à la chorégraphie impressionnante au rendez-vous.
Pourquoi regarder Le Masque de Zorro sur Netflix, en trois points :
- pour son ambiance Spielberg années 90 ;
- pour ses acteurs impliqués qui jouent leur rôle à fond ;
- pour ses combats à l’épée et son sens du spectaculaire.
Les séries : cuir, menottes, moustache et trip hallucinogène sur Netflix
On attaque maintenant les chouchous du petit écran, qu’il fallait autrefois découvrir sur M6 ou TF1 à une heure précise si l’on voulait pouvoir suivre l’intrigue. Et si vous ratiez un épisode, il fallait espérer qu’il soit rediffusé, sinon tant pis pour vous, il fallait être là ! Quoi de mieux qu’une petite série, toute chaude sortie des studios Netflix, pour passer un bon week-end ? Et si les plus connues ne vous ont pas convaincu, on a déniché deux séries Netflix atypiques que vous avez peut être manqué. Alors avant de songer à résilier son abonnement, pourquoi ne pas tenter de les regarder en un week end, on une soirée si vous êtes motivé.es.
BONDiNG : gagner sa vie à la sueur de son fouet
À l’heure où les sujets sexuels font de plus en plus partie de l’espace public, Netflix a la bonne idée de traiter d’un aspect trop souvent mal compris : le BDSM. S’il fallait autrefois se tourner vers 50 Nuances de Grey pour tenter de trouver une œuvre représentant (très mal) le sujet, on peut aujourd’hui faire confiance à BONDiNG, et son excellent casting de jeunes acteurs. La série originale Netflix nous promène, de façon comique, décomplexée et jamais vulgaire, dans le milieu du BDSM, avec son personnage principal, Mistress May, une jeune étudiante jouant les domina pour arrondir ses fins de mois. BONDiNG est une bouffée d’air frais, jamais outrancière ou irrévérencieuse, loin des comédies lourdes et maladroites.
Pete, un petit humoriste de quartier queer, se fait un beau jour recontacter par sa meilleure amie du lycée, Tiff. Sous le pseudonyme de Mistress May, cette dernière est une dominatrice très en vogue dans le milieu New Yorkais, et elle va proposer à Pete de devenir son assistant. Ce pitch va être le point de départ de tout un tas de situations loufoques, faisant parfois ressembler la série à une suite de sketchs dignes des Monty Python de la grande époque. Mais BONDiNG n’est pas qu’une banale série comique : c’est aussi une histoire touchante sur les relations, l’affirmation, et le rapport que nous avons à ces pratiques sexuelles considérées « déviantes ». BONDiNG sait traiter son sujet et ses personnages avec respect, et nous faire rire avec eux, plutôt que d’eux. C’est à découvrir sur Netflix.
Pourquoi regarder BONDiNG sur Netflix, en trois points :
- pour son regard bienveillant sur le BDSM ;
- pour son écriture drôle et décalée ;
- pour ses acteurs talentueux dans des rôles touchants.
Crisis Jung : j’ai rien compris, mais j’ai adoré
Il existe parfois des projets cinématographiques aux visuels incroyables qui, au-delà de faire crépiter la rétine du spectateur, parviennent à installer tout un univers et une ambiance. Crisis Jung est un de ces projets-là. Netflix a toujours eu une relation particulière avec les séries animées, en donnant une grande liberté de création aux auteurs, et nous avait fait pleurer avec l’excellent Bojack Horseman il y a quelques années. Avec Crisis Jung, c’est un véritable déferlement d’idées viscérales et de visuels inédits qui se déverse sur le spectateur dans ce dessin animé. Attention cependant, les visuels sont parfois violents et très gores, à ne pas mettre donc entre toutes les mains.
Prenez Mad Max, mélangez-le avec Ken le Survivant, les Chevaliers du Zodiaque et 2001 l’odyssée de l’espace, et vous obtiendrez cette série animée impossible à résumer. Même s’il est très difficile d’appréhender Crisis Jung, tant ses visuels et son monde semblent hurler sur le spectateur, passer à côté de ce trip hallucinogène, à la limite du rêve fiévreux, serait une erreur. Musiques électroniques et détournements comiques des codes du manga viennent accompagner ce road trip retro en terrain psychédélique dont on ne ressort pas indemne. Que l’on soit fasciné par l’ambiance graphique de la série, ou que l’on s’esclaffe face à son côté très second degré (vous vous surprendrez souvent à dire « waw, c’est n’importe quoi »), il est difficile de détourner le regard, et de toute façon, ça se regarde très rapidement.
Pourquoi regarder Crisis Jung, en trois points :
- pour son ambiance graphique folle ;
- pour ses situations absurdes ;
- parce que c’est court et rapide, donc pas le temps de s’ennuyer.
En bonus : Wild Wild Country, le jour où une secte a tenté de s’emparer des USA
Dans les années 80, un vieil homme barbu, ayant fait vœu de silence, est adulé par des milliers de personnes à travers le monde. Jeunes avocats en burn-out, stars d’Hollywood et sans abris gravitent autour de lui, dans l’espoir de suivre ses enseignements et de s’éveiller pour devenir le « nouvel homme ». À la suite de problèmes juridiques, tout ce joli monde part s’installer en Oregon, aux Etats Unis, afin de monter une communauté indépendante, au grand désarroi d’un petit village local. Va s’ensuivre une série d’événements, partant d’une querelle de voisinage pour aboutir à une traque du FBI. Voilà la prémisse de Wild Wild Country, une série documentaire à regarder sur Netflix qu’on ne résiste pas à l’envie de vous conseiller.
Avec un scénario pareil à la base du projet, il aurait été très facile de s’appuyer uniquement sur cet aspect, et d’offrir ainsi un énième documentaire fade et insipide. Mais c’est dans sa façon de nous raconter cette histoire invraisemblable que Wild Wild country se démarque. Par sa mise en scène comme par son montage, la série documentaire témoigne d’une réelle démarche artistique. Agrémentées d’entretiens récents menés durant la production, les images d’archives d’époque, fruits d’un travail de recherche titanesque, viennent prendre une place importante dans l’œuvre. Derrière ce choix, toute une maîtrise du montage et du rythme se déroule, et on savoure avec une certaine horreur les agissements toujours plus choquants de personnes pensants dur comme fer être du côté des gentils.
Pourquoi regarder Wild Wild Country sur Netflix, en trois points :
- pour la plongée glaçante qu’il offre dans le monde des sectes ;
- pour son travail impressionnant sur les images d’archives ;
- pour les personnalités délirantes qu’il présente.
En savoir davantage sur les liens d’affiliation
Notre équipe sélectionne pour vous les meilleures offres. Certains liens sont trackés et peuvent générer une commission pour MonPetitForfait sans que cela n’impacte le prix de votre abonnement. Les prix sont mentionnés à titre indicatif et sont susceptibles d’évoluer. Les articles sponsorisés sont quant à eux identifiés. Cliquez ici pour plus d’information.
Comparaison des offres mobiles et internet
Comparer les abonnements internet
Comparer les forfaits mobiles
Donnez votre opinion : commentez !