La fin du réseau cuivre approche à grands pas. En effet, les différents fournisseurs d’accès à Internet cherchent à limiter de plus en plus les souscriptions ADSL. C’est pourquoi l’ARCEP tente de simplifier le réseau fibre optique afin d’accélérer le processus. Le gendarme des télécoms souhaite non seulement augmenter la vitesse des raccordements sur l’Hexagone, mais aussi la qualité des interventions.
Deux modes de raccordements distincts pour le réseau fibre optique
Simplifier le réseau fibre optique n’est pas chose aisée. En effet, il faut noter que deux modes de raccordement existent, ce qui complique les interventions.
Le raccordement final représente la dernière étape du raccordement, et démarre du point de mutualisation jusqu’au point de branchement optique (PBO). Ce PBO est souvent représenté par des boîtiers dans les logements et les immeubles. Ensuite, le point de terminaison optique ou PTO avec l’installation d’une prise est l’ultime intervention pour raccorder une habitation.
Le problème de l’ARCEP est que pour effectuer ces raccordements, deux méthodes existent. D’une part, le mode dit « OI », où le raccordement est réalisé par le gestionnaire d’infrastructure. Autrement, c’est le mode dit « STOC », réalisé par l’opérateur commercial (le fournisseur d’accès internet) qui agit comme un sous-traitant. Le premier donne souvent lieu aux meilleures réalisations, puisqu’il agit pour raccorder les logements et non pas à but commercial.
À l’inverse, même si le second simplifie le réseau fibre optique en opérant de nombreuses interventions, il est souvent critiqué. En effet, on retrouve parfois des installations de mauvaise qualité, voire le débranchement de certains utilisateurs au profit des nouveaux. Ce qui s’explique notamment parce que les opérateurs internet ont eux-mêmes recours à des sociétés sous-traitantes.
En définitive, l’Arcep entend contraindre à engager des raccordements OI autant que possible, en particulier dans les cas complexes. L’idée étant que les opérations les plus compliquées doivent être les mieux réalisées.
Simplifier le réseau fibre optique : un enjeu financier
L’ARCEP est catégorique : les raccordements finaux sont régulièrement un échec lorsqu’ils sont réalisés par un opérateur commercial. Les techniciens ne peuvent pas toujours faire face aux problèmes rencontrés, notamment lors de raccordements longs. Par ailleurs, cette volonté de raccorder le plus de Français à la fibre optique d’ici à 2025 entraine des enjeux financiers importants.
Les différences entre l’ADSL et la fibre optique ne justifiant plus d’entretenir l’ADSL, Orange annonce fermer son réseau de cuivre d’ici à 2030. Dès lors, de nouvelles problématiques financières s’imposent, comme la rémunération des techniciens qui interviennent sur le terrain pour ces opérations.
En effet, les opérateurs d’infrastructures se doivent de financer suffisamment les opérateurs commerciaux, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un long raccordement. L’Arcep recommande aussi que les moyens alloués soient suffisants pour permettre aux techniciens de travailler convenablement et en toute sécurité.
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