La solution d’Apple contre les déchets électroniques

L’engouement pour la nouvelle pépite d’Apple est remarquable, mais savez-vous ce que deviennent les anciens appareils ?

L’arrivée du nouvel iPhone suscite une vague d’excitation chez les consommateurs. Friands de découvrir les innovations de la marque à la pomme, ils se pressent de faire la queue devant les magasins de cette dernière. Mais toutes ces personnes qui changent de téléphone doivent, d’une façon ou d’une autre, se débarrasser des anciens. Comment ? C’est là qu’intervient le géant californien. Dans l’optique de résoudre le problème des déchets électroniques, il a mis en place un programme de recyclage. Ce dernier permet de redonner vie à ses anciens smartphones en les revalorisant grâce à un robot unique en son genre.

Qui est Daisy ?

Même si vous pensez avoir épuisé les capacités de votre appareil, il est fort probable qu’il ait encore quelque chose à offrir. De ce fait, Apple s’est donnée pour mission de mettre au point des processus pour recycler les déchets électroniques. Ces derniers doivent être beaucoup plus sophistiqués et moins polluants, d’où l’idée du désassemblage. C’est ainsi qu’est née Daisy, conçue avec l’idée de revaloriser un maximum de composants électroniques. Accompagnée de quatre techniciens, son rôle consiste à démonter les iPhone avec autant de soin et d’attention que lorsqu’ils ont été assemblés.

Daisy est une chaîne de production inversée composée de quatre stations qui démonte le smartphone de la marque à la pomme en 15 pièces détachées. La première cellule l’ouvre et la seconde utilise de l’air froid à -80 °C pour décoller la batterie du boîtier. Ensuite, une autre retire les vis, tandis que la dernière cellule sépare les composants du boîtier. Dotée d’une IA sophistiquée, Daisy peut désormais identifier 23 modèles différents du célèbre smartphone d’Apple et en traiter un toutes les 18 secondes, dans n’importe quel ordre.

Les aboutissements de cette initiative

La transformation des déchets en matière première est une solution pour la réduction de la surproduction, ainsi que la surexploitation des matériaux. Notez que l’extraction d’un grand nombre de ces matériaux a un coût social et environnemental élevé. Par exemple, le cobalt représente environ 5 % du poids d’un iPhone. L’extraction de 60 % de cet élément, de plus en plus rare dans le monde, se fait à la main dans des conditions difficiles, en République démocratique du Congo.

L’utilisation de matériaux recyclés est donc plus écologique. D’ailleurs, il est possible de réutiliser de nombreux composants électroniques sans les transformer. Cela minimise l’énergie, les ressources et les coûts de production nécessaires à la fabrication initiale des composants.

Apple, écologique ?

Il y a actuellement une Daisy aux Pays-Bas qui s’occupe des iPhone européens retirés du marché, et une autre au Texas. Cela démontre la détermination d’Apple de n’utiliser que des matériaux renouvelables, qui a orienté la décision de l’entreprise en matière de conception et d’approvisionnement.

L’équipe chargée du recyclage de ces appareils haut de gamme s’engage à garantir un processus correct. Dans le cas où ils seraient en bon état, elle se charge de leur donner une nouvelle vie. Ambitieuse, la firme s’efforce à atteindre la neutralité carbone tout au long de la chaîne d’approvisionnement et du cycle de vie de chaque produit.