Les émulateurs de jeux rétro enfin autorisés par Apple !

Voici une bonne nouvelle pour les utilisateurs d’iPhone ! Les jeux rétro viennent enfin d’être officiellement autorisés par Apple.

Dans une optique d’assouplissement de sa politique, Apple vient d’ouvrir ses portes aux émulateurs de jeux rétro, après les avoir bannis pendant de longues années. Cette décision est un changement majeur pour Apple, mais elle pourrait représenter un défi pour les autres magasins d’applications.

Jeux rétro autorisés par Apple, mais à des conditions

À présent, les utilisateurs d’iPhone pourront profiter de l’émulation sur leurs appareils sans se prendre la tête. Jusqu’ici, ils devaient jailbreaker leurs smartphones ou bien télécharger des applications qui cachent un émulateur pour en profiter.

La restriction des émulateurs était présente depuis les débuts de la marque à la pomme. En effet, il était impossible pour les développeurs de compiler du code dans leurs appareils pour développer des IDE convenables à des fins d’émulation. Désormais, c’est de l’histoire ancienne grâce à la nouvelle mise à jour des règlements d’Apple.

C’est en vertu de la règle 4.7 qu’Apple autorise spécifiquement les émulateurs. Il convient de noter que cette autorisation englobe également des mini-jeux HTML5, des jeux en streaming, des chatbots, des émulateurs de jeux et des plug-ins.

La société précise que le développeur est « responsable de tous les logiciels proposés dans l’application, y compris de leur conformité […] avec toutes les lois applicables ».

Ils doivent donc respecter les règles locales dans la façon d’intégrer les ROMs (les jeux) et doivent être conformes. Ainsi :

• Il n’est pas possible pour un développeur d’inclure des applications appartenant à des éditeurs de console sans leur consentement.
• Ils doivent aussi inclure « une méthode de filtrage du matériel répréhensible » afin de lutter contre les utilisations abusives.
• Leurs applications ne doivent pas étendre ni exposer les API de plateforme natives au logiciel sans l’autorisation d’Apple.
• Ils ne doivent pas développer des applications collectant des données sensibles.

Un assouplissement parmi tant d’autres

La décision d’autoriser les émulateurs entre dans le cadre des ajustements que la société opère, alors qu’elle se trouve sous la pression de la justice américaine. Cette dernière lui reproche de mettre en place différentes stratégies permettant d’étouffer la concurrence des apps de cloud gaming et des super apps. Chose que le géant est parvenu à anticiper, en prenant des mesures préventives, notamment en autorisant récemment des services comme le Xbox Cloud Gaming ou GeForce Now.

La justice américaine n’est pas la seule à avoir Apple dans le collimateur, puisque la pression monte également du côté de l’Union européenne. En effet, la société subit une pression de la part de la Commission européenne, ce qui l’a incitée à revoir sa politique. Désormais, les apps de streaming musical peuvent inclure des liens et des informations sur les abonnements hors App Store. Toutefois, Apple continuera à prélever sa part sur les achats via les fameux liens.