Annoncée pour 2020, la 5G ne cesse de progresser sur le territoire français. Pour respecter ses objectifs, le gouvernement français souhaite rendre certaines fréquences accessibles, notamment en ne pratiquant pas de mise aux enchères. En échange, les opérateurs de téléphonie doivent s’engager à développer cette cinquième génération de réseau rapidement et de la façon la plus optimale possible. Avant que cela ne soit possible, les fréquences doivent toutefois être attribuées. L’Arcep vient dans cette optique de dévoiler la procédure mise en place pour l’appel d’offres.
Des fréquences 5G assurées pour les quatre grands opérateurs de téléphonie français
Afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’avec la 4G, qui avait mis longtemps à être déployée, l’Arcep a mis au point un système visant à assurer des fréquences pour chacun des opérateurs de téléphonie. Concrètement, Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free auront normalement chacun un bloc de 40 MHz de fréquences. Ce dernier sera proposé à un prix fixe, défini par l’Arcep. En échange, les opérateurs devront prendre une série d’engagement afin d’assurer un déploiement rapide de leurs réseaux 5G. Il est cependant possible que ce bloc de fréquences concerne moins d’opérateurs que prévu. Dans ce cas de figure, beaucoup supposent que Free mobile serait laissé sur la touche. Pour rappel, la firme de Xavier Niel est la seule à ne pas encore posséder de stations expérimentales 5G.
5G : le reste des fréquences attribué aux enchères
Mis à part les blocs de 40 MHz proposés à prix fixes, le reste des fréquences 5G sera proposé aux enchères. Au même titre que les autres opérateurs européens, les acteurs français de la téléphonie doivent s’attendre à dépenser des sommes conséquentes, soit plusieurs milliards d’euros. L’appel d’offre, qui est prévu pour l’automne, concernera logiquement les fréquences situées entre 3,4 GHz et 3,8 GHz. Au total, l’Arcep a prévu de proposer 310 MHz de fréquences aux opérateurs. Une fois acquises, ces fréquences resteront attribuées pour une durée de quinze ans. L’autorité précise toutefois se réserver le droit de vérifier que les opérateurs respectent bien les engagements pris lors de l’attribution.
Quelles sont les consignes imposées aux opérateurs de téléphonie pour le déploiement de la 5G ?
Afin de profiter du prix fixe sur les fréquences 5G, les opérateurs doivent se plier à certaines obligations. Ces dernières, imposées par l’Arcep, ont pour but d’assurer un déploiement rapide et une couverture optimale sur le territoire français. Dans un premier temps, les opérateurs devront, dès 2020, proposer chacun une couverture 5G dans deux grandes villes de France. Par la suite, ces firmes devront déployer toujours plus leurs infrastructures afin que 3 000 sites soient installés en 2022 et, à termes, 12 000 en 2025. À noter que l’Arcep ne compte pas concentrer la 5G sur les grandes villes, bien au contraire. Ce nouveau très haut débit a notamment pour objectif de booster l’activité économique dans certaines zones reculées du pays. Pour cela, les opérateurs sont dans l’obligation d’installer au minimum 20% de leurs sites dans des zones considérées comme « peu denses ».
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