L’UNESCO recommande une interdiction des smartphones à l’école

Les enfants ont accès de plus en plus tôt à leur propre téléphone portable. Au Royaume-Uni, plus de 50 % des jeunes personnes âgées de 8 à 11 ans possèdent un smartphone. Un outil qui semble indispensable à leurs yeux, mais qui les détournent fortement de l’éducation. L’UNESCO tire la sonnette d’alarme et appelle les gouvernements à réagir. En effet, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation met en avant les dangers et les enjeux liés à la technologie et tend vers une interdiction des smartphones à l’école.

Les smartphones sont à l’origine de la baisse des performances éducatives ?

D’après un rapport de l’UNESCO, les smartphones sont à l’origine de nombreux problèmes en classe. Tout d’abord, ils sont fautifs de la réduction des performances éducatives.

L’utilisation des smartphones à l’école, un danger pour l’éducation.

En effet, les plateformes de vidéos telles que TikTok, Snapchat et l’ensemble des réseaux sociaux sont un fléau pour l’éducation des enfants. Ces applications les détournent de l’apprentissage et les rendent accros aux contenus rapides. Ainsi, difficile pour les enfants de rester concentrés plusieurs heures en cours.

Il est vrai que le téléphone est intégré dans notre quotidien, pour commander nos courses, communiquer avec nos amis et notre famille, certains utilisent même le smartphone comme télécommande, réveil, et bien d’autres usages quotidiens. Mais pire encore, l’interdiction des mobiles à l’école semble d’autant plus légitime puisqu’ils anéantissent les interactions sociales. « Le téléphone doit servir à l’apprentissage et au bien-être des élèves et des professeurs » explique Audrey Azoulay, directrice générale de l’organisation.

L’UNESCO est claire sur le sujet :

Tous les changements ne constituent pas un progrès. Ce n’est pas parce que quelque chose peut être réalisé, qu’il doit être fait à tout prix.

L’organisation ne cherche pas à bannir complètement les téléphones de l’école, mais ceux-ci doivent être encadrés et utilisés dans le but d’instruire.

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Les gouvernements appelés par L’UNESCO à réguler les smartphones à l’école

Par ailleurs, et toujours d’après l’UNESCO, peu de recherches scientifiques démontrent que les ordinateurs ou les smartphones apportent une réelle valeur ajoutée à l’apprentissage.

L’apprentissage à travers les écrans doit être effectué avec un enseignant.

La Chine est le bon exemple à suivre, puisque le pays impose aux étudiants des « pauses écrans », et limitent le temps d’enseignement à travers les ordinateurs ou autres appareils à 30 %. Ensuite, cela entraine des inégalités sociales.

Par exemple, pendant le COVID, de nombreuses écoles américaines ont fermé. Il a fallu suivre les cours depuis un ordinateur ou un smartphone. Cependant, de nombreux enfants n’ont pas accès à Internet à la maison, et pas toujours dans de bonnes conditions lorsque c’est le cas.

Certains doivent se tourner vers des smartphones reconditionnés ou des appareils d’occasions pour s’équiper. Un problème moins impactant sur des fournitures scolaires plus classiques. L’interdiction des smartphones à l’école vise à reproduire ce que le système éducatif de 25 % des États réalisent déjà, bien que cela puisse varier selon le degré d’enseignement, les règlements intérieurs ou encore les différences entre public et privé.

Les Pays-Bas ont annoncé à leur tour une interdiction des smartphones à l’école à partir de 2024. Le ministre de l’Éducation insiste :

Les étudiants doivent être en mesure de pouvoir se concentrer et d’apprendre correctement. Les téléphones sont une perturbation comme le montre les études scientifiques. Nous devons les protéger.

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