Electrosensibilité aux ondes : définition, polémiques et astuces

L'électrosensibilité.

L'essentiel à retenir sur l'électrosensibilité

Tout savoir sur l'électrosensibilité

L’électrosensibilité désigne une intolérance aux ondes électromagnétiques. Il s’agit notamment des ondes qu’émettent les antennes relais 4G et 5G, les smartphones, le Wi-Fi et les satellites. Les ondes des installations électriques sont également mises en cause.

Voici ce qu’il faut retenir concernant l’électrosensibilité en France :

  • L’existence d’un syndrome d’électrosensibilité n’est pas encore reconnue par les autorités françaises.
  • Il existe des astuces pour se prémunir de la nocivité des ondes électromagnétiques.
  • Il est notamment conseillé d’acheter un smartphone avec un faible DAS, et d’utiliser le mode avion dès que possible (notamment la nuit).
Sommaire
Le contenu de cette page a été vérifié par un expert de la rédaction en date du 12/02/2024

L’électrosensibilité se définit comme une intolérance aux Champs ÉlectroMagnétiques, ou CEM. Ces ondes magnétiques sont notamment émises par les antennes relais auxquelles on doit la 4G, et bientôt la 5G. Les smartphones, le Wi-Fi des box internet et les objets connectés en émettent également, à des niveaux divers.

Les personnes qui se définissent comme électrosensibles souffrent de symptômes variables d’un individu à l’autre. Il peut s’agir d’une grande fatigue, de maux de tête, de troubles de la concentration. Certains relèvent également des problèmes cutanés, des arythmies cardiaques ou encore des troubles du sommeil.

Pour toutes ces personnes, l’année 2015 fait date. C’est effectivement en 2015 qu’une Française a reçu une allocation de handicap au titre de son hyper-électrosensibilité. Cette décision a donc relancé les débats sur l’électrosensibilité, qui ne fait toujours pas consensus cinq ans après.

L’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, ne reconnaît toujours pas d’effets avérés des ondes sur la santé humaine. Les associations de malades ou de lutte contre les dangers des ondes électromagnétiques affirment quant à elles que certaines études sont biaisées par des conflits d’intérêts avec les opérateurs téléphoniques.

Définition et causes : qu’est-ce que l’électrosensibilité ?

Si la reconnaissance d’une pathologie liée à l’électrosensibilité reste problématique, il est aujourd’hui possible d’en dresser une définition précise. On identifie par ailleurs clairement les installations et objets du quotidien à l’origine des ondes magnétiques accusées de provoquer l’hyper-électrosensibilité.

Définition et prévalence de l’électrosensibilité

On désigne par « électrosensibilité » une intolérance aux champs électromagnétiques. Les personnes touchées parlent également de syndrome « HSE », pour hypersensibilité électromagnétique, ou de « EHS », pour électro-hypersensibilité.

Les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d’accès à Internet occupent un rôle central dans l’émission de ces ondes magnétiques. Les antennes-relais utilisées pour la 5G et la 4G, mais aussi les connexions internet par Wi-Fi, sont effectivement désignées comme des sources d’ondes néfastes.

Tout savoir sur l'électrosensibilité

Que faut-il savoir au sujet de l’électrosensibilité ?

Les personnes qui expriment une électrosensibilité souffrent par ailleurs de symptômes divers, qui varient d’une personne à l’autre. Il peut s’agir de maux de tête, de palpitations cardiaques, de problèmes cutanés, de difficultés d’endormissement, de vertiges ou d’extrêmes fatigues, entre autres.

Les chiffres sur la prévalence de l’électrosensibilité varient selon les organisations à l’origine du décompte. Ils ne sont pas non plus les mêmes selon les régions et les pays. Une enquête menée en France par les centres de médecine du travail estime ainsi la prévalence de la sensibilité électromagnétique à quelques individus pour un million.

Inversement, l’organisation Next-Up relève plus de 70 000 cas en France. Un autre rapport, selon de l’AFSSET – Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail – évalue que 2% de la population française serait touchée, pour 5% en Suisse et 1,5% en Suède.

Conseils de MonPetitForfait

Les ondes électromagnétiques du réseau Wi-Fi suivent une diffusion complexe dans les habitations. Il reste pourtant avéré que certains matériaux absorbent davantage les CEM que d’autres. C’est notamment la réputation de l’aluminium, que certaines personnes qui s’estiment électrosensibles utilisent pour protéger leur logement. En règle générale, plus le signal Wi-Fi rencontre d’obstacle dans sa progression, plus il perd ainsi en intensité.

Quelles ondes magnétiques sont accusées de provoquer l’électrosensibilité ?

En France, les experts scientifiques statuent que l’exposition aux ondes magnétiques peut avoir des effets néfastes sur la santé. Cette nocivité concerne notamment le système nerveux. Les installations accusées émettent soit des champs magnétiques de hautes à extrêmement haute fréquence, soit de basse à extrêmement basse fréquence. Il s’agit notamment des antennes destinées au fonctionnement de la téléphonie mobile, des réseaux satellitaires, mais aussi des installations électriques.

Dans le détail, s’assoient ainsi au banc des accusés principaux, rayon haute fréquence :

  • antennes relais ;

  • WiFi ;

  • les téléphones fixes sans fil, ou DECT, pour Digital Enhanced Cordless Telecommunications, c’est-à-dire télécommunications numériques améliorées sans fil ;

  • smartphones, Bluetooth ;

  • consoles de jeu, micro-ondes, compteur ERDF Linky, babyphones ou encore boîtiers CPL.

Appareil émetteurs d'ondes.

Quels sont les appareils émettant le plus d’ondes électromagnétiques ?

D’autres objets du quotidien émettent également des ondes magnétiques et électriques, de basses fréquences ou d’extrêmement basses fréquences cette fois :

  • lignes haute tension, transformateurs électriques, chemins ferrés ;

  • ampoules fluocompactes (les lampes à tube fluorescent), plaques à induction, chargeurs de smartphone par induction ;

Les scientifiques français considèrent cependant que les effets néfastes de ces ondes magnétiques sur la santé ne concernent pas la population générale. Ils estiment ainsi qu’il faut une exposition aiguë pour commencer à souffrir de l’intensité de ces champs électromagnétiques. Ces experts s’appuient notamment sur le fait que l’intensité des ondes décroît rapidement à mesure qu’on s’éloigne de leur source.

Hypersensibilité électromagnétique : de vraies souffrances derrière des symptômes variables

Les personnes qui se plaignent d’électrosensibilité sont de plus en plus prises en compte par les autorités de santé publique. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a ainsi pris le parti de donner un nom au lien entre les symptômes décrits et les ondes magnétiques. Elle appelle cela l’hypersensibilité électromagnétique (HSEM). Celle-ci ne caractérise cependant pas un diagnostic, mais « divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre ».

Des symptômes non spécifiques mais handicapants

L’OMS dresse une liste non-exhaustive des symptômes liés à la HSEM :

  • symptômes dermatologiques, dont rougeurs, sensations de brûlure ou de picotement ;

  • neurasthénie : fatigue, lassitude, anxiété, maux de tête, déprime, névralgie ;

  • troubles digestifs ;

  • difficultés de concentration, troubles neurologiques comme des étourdissements ou des nausées ;

  • palpitations cardiaques.

Le nombre de personnes qui se plaignent de ces symptômes ne baisse pas. Quand on les interroge, certaines personnes attribuent ces maux aux ondes émises par les antennes relais récemment installées près de leurs logements, ou accusent les différents réseaux mobiles. Les malades nomment aussi le Wi-Fi ou les objets connectés. Parmi ces personnes, certaines affirment d’ailleurs pouvoir ressentir physiquement l’impact des ondes électromagnétiques.

Pour l’OMS, ces symptômes ne relèvent pour le moment pas d’un syndrome reconnu. L’Organisation Mondiale de la Santé estime par ailleurs ne pas encore disposer des preuves nécessaires pour affirmer qu’il s’agit là d’un seul et même problème médical. Elle estime néanmoins que ces troubles sont vraiment handicapants pour les personnes qu’ils concernent.

L’électrosensibilité : une maladie psychosomatique ?

Plusieurs laboratoires de recherche ont mené des études pour vérifier l’existence d’un syndrome d’électrosensibilité. Les conditions de ces études visent ainsi à exposer des individus touchés par une HSEM à des ondes électromagnétiques pour mesurer leur impact biologique.

Jusqu’à présent, ces études n’ont pas donné de résultats probants. Les individus testés ne montrent pas de nouveaux symptômes pendant les expérimentations. Les chercheurs n’identifient pas non plus d’aggravation de leur état dues aux ondes diffusées ponctuellement pendant les tests.

Certains chercheurs ont ainsi émis l’hypothèse que ces souffrances s’expliqueraient davantage par les environnements de travail ou de vie. Ils évoquent ainsi le stress, les écrans et les lampes à fluorescence. Certains pensent également au manque d’ergonomie des stations de travail ou encore à l’angoisse due à la peur des ondes magnétiques.

Que disent les études scientifiques sur l’hyper-électrosensibilité ?

Il existe plusieurs études sur les symptômes de l’électrosensibilité et ses causes. Des laboratoires ont ainsi essayé de reproduire les conditions d’exposition aux CEM, sans arriver à conclure à un lien avec les symptômes décrits par les malades. Plusieurs de ces études sur les effets néfastes de ces ondes électromagnétiques restent cependant critiquées. Certains les disent fausses, d’autres biaisées.

Des études difficiles à mener pour prouver l’électrosensibilité

Les études sur l’électrosensibilité se multiplient, encouragées régulièrement par de nouvelles polémiques, comme celles sur la dangerosité du compteur Linky. Le concept d’électrosensibilité se heurte pourtant depuis plusieurs années à la difficulté de mener des travaux sur le sujet. Celle-ci s’explique notamment par le fait que les symptômes décrits varient d’une personne à l’autre. Ils touchent par ailleurs des personnes sans lien apparent.

La majorité des experts regrette également de n’avoir pas pu identifier à ce jour de lésion biologique due aux ondes électromagnétiques. Les études menées jusqu’à présent dans un cadre expérimental se basent ainsi principalement sur l’expression subjective des symptômes dus aux CEM. Une situation que l’Agence nationale de sécurité sanitaire regrette dans un rapport de 2013.

Les chercheurs travaillant sur l’électrosensibilité se heurtent par ailleurs régulièrement à l’éventualité d’un effet dit “nocebo”. Celui-ci se comprend comme un effet placebo inversé : la personne craint les ondes électromagnétiques, à tel point que les effets qu’elle ressent deviennent réels. Les symptômes s’expliquent donc plus par un mécanisme psychologique que par les ondes électromagnétiques.

L’Anses estime ainsi que cet effet nocebo a un rôle réel dans l’électrosensibilité. Elle statue cependant également que cet effet n’annule pas la possibilité qu’il existe une vraie pathologie, qui n’aurait pas encore été identifiée. La responsabilité des ondes électromagnétiques n’est ainsi pas reconnue pour le moment en France, mais n’est pas niée pour autant.

Les recherches sur l’électrosensibilité biaisées ?

L’association Robin des Toits se donne pour mission de communiquer sur les conséquences sanitaires et environnementales des ondes électromagnétiques. Elle identifie de réels dangers à l’utilisation des smartphones, des antennes relais, du Bluetooth et des téléphones sans fil.

Cette association estime ainsi que les études menées jusqu’à présent sur l’électrosensibilité en France sont en partie biaisées. Son porte-parole, Etienne Cendrier, affirme effectivement que certaines recherches dont les résultats nient les risques des CEM cachent en réalité des conflits d’intérêts avec les opérateurs de téléphonie mobile.

Le docteur Dominique Belpomme, cancérologue à l’université Paris-Descartes, ne profère pas de telles accusations. Il estime cependant que les études dites de “provocation” de réaction aux ondes électromagnétiques qui ont été menées jusqu’ici s’appuient sur de mauvaises bases et sont donc faussées.

Ces études sous-estiment effectivement selon lui le fait que les symptômes relevés apparaissent par accumulation des ondes électromagnétiques, et non des suites d’une exposition ponctuelle. Ces études négligent selon lui également qu’un phénomène de latence régit ces symptômes : ils restent parfois au repos.

Le cancérologue a ainsi monté son propre travail de recherche sur l’électrosensibilité. Il a effectivement pour objectif de prouver l’existence d’un réel impact biologique des CEM. Le médecin arrive ainsi à plusieurs conclusions qu’il juge probantes. Il a notamment identifié, chez tous ses 1250 patients dits « électrosensibles », une diminution du débit sanguin dans une zone spécifique du cerveau. Il observe également dans 40% des cas une anomalie sanguine, bien qu’il admette que celle-ci puisse avoir une autre cause que les ondes électromagnétiques.

Ses conclusions l’amènent donc à conclure à l’existence d’un réel symptôme d’électrosensibilité, qu’il nomme le « syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM) ».

Conseils de MonPetitForfait

Si l’électrosensibilité n’est pas encore reconnue officiellement comme une maladie, il n’en reste pas moins que les personnes qui s’en pensent victimes souffrent. Cette douleur, et l’argumentaire qui l’accompagne, peut amener un isolement social, qu’il faut éviter. En ce sens, il peut être utile de contacter les associations sur l’électrosensibilité, telles que le CRIIREM ou Robin des Toits. Il s’agit là de structures convaincues de l’existence d’un syndrome d’électrosensibilité. Elles connaissent donc bien le quotidien parfois très handicapant des personnes qui s’en pensent les victimes. Elles peuvent ainsi donner des conseils aux intéressés.

La nocivité des ondes, une hypothèse émise par les études officielles

Les recherches sur les effets néfastes des ondes électromagnétiques de nos smartphones, de nos box internet et des objets connectés se multiplient ces dernières années. Dans l’ensemble, elles suggèrent la nocivité effective des ondes électriques et magnétiques, mais nuancent cependant leur gravité. De quoi donner raison aux personnes qui envisagent de refuser l’installation du compteur Linky ?

Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a ainsi catégorisé les champs magnétiques d’extrêmement basses fréquences, comme un « cancérigène possible ». Un risque accru de leucémie chez les enfants exposés à ce type de CEM avant l’âge de 5 ans est notamment à l’origine de cette décision. Cette observation concerne ainsi principalement les habitations situées dans un rayon de cinquante mètres autour des lignes électriques à haute ou très haute tension. Il ne s’agit cependant pour le moment qu’une catégorisation de cancérigène “possible”, et non “avéré”.

En 2010, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Afsset), de son côté, émet l’hypothèse que les champs électromagnétiques ayant un réel effet dans le déclenchement de maladies neurodégénératives telles que la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou Alzheimer. Le Circ renchérit en 2013, en classant “cancérigène possible » les ondes électromagnétiques dues aux smartphones.

Traitement et solutions pour réduire les ondes électromagnétiques quotidiennes

Face à l’afflux de personnes qui s’estiment électrosensibles, l’OMS privilégie un traitement symptomatique. La plupart des médecins confrontés à des cas similaires réalisent ainsi des examens traditionnels, qui visent en fait à identifier si d’autres maladies ne sont pas à l’origine des maux constatés.

Les infrastructures de santé qui prescrivent des mesures de radiofréquence au domicile ou au travail sont encore peu fréquentes. En cas de doute, cependant, il existe quelques astuces pour réduire l’exposition quotidienne aux ondes électromagnétiques.

Un traitement symptomatique de l’électrosensibilité pour l’OMS

Les recommandations de l’OMS à l’égard des médecins confrontés à des personnes qui se pensent électrosensibles restent assez conventionnelles. L’organisation conseille ainsi de procéder à un examen médical classique, chargé d’éliminer l’existence de potentielles autres pathologies, y compris psychiatriques.

L’OMS recommande aussi d’évaluer la qualité de vie du travail ou du domicile, en éliminant les possibles polluants environnementaux : pollution de l’air, mauvais éclairage, bruit. Elle demande également de s’intéresser à l’ergonomie du poste de travail et au stress engendré par l’emploi du malade. Enfin, si un réel handicap est identifié, l’OMS recommande un traitement visant à réduire les symptômes.

La revendication d’un droit aux zones blanches pour les électrosensibles

Les personnes qui se pensent électrosensibles prennent de plus en plus le parti de fuir l’exposition aux ondes électromagnétiques en se réfugiant dans les dites « zones blanches« . On désigne généralement par là un endroit qui ne reçoit pas de réseau mobile. Il s’agit souvent de régions peu densément peuplées, souvent des zones rurales. Ces régions sont cependant censées disparaître bientôt, la tendance allant vers un territoire français 100% couvert par les réseaux mobiles.

Pour connaître l’exposition aux ondes électromagnétiques d’une zone géographique précise, il est possible de se fier aux mesures réalisées par l’ANFR. Cette Agence Nationale des Fréquences calcule régulièrement l’exposition aux ondes magnétiques, et communique à ce propos. Elle entretient par ailleurs une cartographie en ligne de ses mesures et des installations électriques et électromagnétiques de chaque commune française. Il est même possible de lui demander une mesure directement.

ANFR
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Smartphones, WiFi, etc : les astuces pour réduire l’exposition aux ondes

Pour réduire la potentielle nocivité des ondes électromagnétiques, les électrosensibles réclament que les réseaux fibre soient privilégiés. L’idée serait, dans la mesure du possible, de ne passer par des technologies émettant des ondes que si nécessaire. Il est effectivement tout à fait possible de réduire son exposition quotidienne aux ondes électromagnétiques en suivant quelques recommandations.

Diminuer exposition aux ondes.

Comment faire pour réduire son exposition aux ondes électromagnétiques ?

S’intéresser au DAS des smartphones pour diminuer son exposition aux CEM

Chaque smartphone dispose d’un indicateur appelé le DAS, ou Débit d’Absorption Spécifique. Cet indice permet en fait de mesurer la puissance des ondes émises par son smartphone et absorbées par le corps de l’utilisateur. Cette mesure se réalise quand le téléphone est utilisé à pleine puissance.

En France, le DAS se limite à 2 W/kg. Pour limiter son exposition aux ondes électromagnétiques des smartphones, il faut donc acheter un téléphone au DAS assez bas, ou bien s’intéresser à un classement des smartphones selon leur DAS. En la matière, des smartphones comme le Samsung Galaxy Note 10 s’en sortent très bien, avec un DAS de 0,209 W/kg. Le Huawei P30 affiche quant à lui un DAS de 0,33 W/kg, quand l’iPhone 11 et le 11 Pro affichent de leurs côtés des DAS à 0,95 W/kg.

Quelques astuces permettent, en outre, de réduire la quantité d’ondes électromagnétiques absorbées du fait de son smartphone :

  • opter pour un kit mains libres, en posant le téléphone sur un support, et non dans sa poche ;

  • privilégier les SMS et les emails sur les appels ;

  • mettre le téléphone en mode avion quand on ne l’utilise pas, surtout la nuit ;

  • se mettre en mode avion dans les zones où le réseau passe mal : plus le smartphone essaie de se connecter aux antennes relais, plus les ondes électromagnétiques qu’il émet sont conséquentes.

Conseils de MonPetitForfait

Certains commerçants proposent des accessoires censés être capables de neutraliser la nocivité des ondes électromagnétiques. Il s’agit de « puces », de « pastilles adhésives », de « patchs », ou encore d’« Oscillateur Magnétique de Compensation », ou CMO. Leurs vendeurs affirment que ces objets régulent les effets des ondes électromagnétiques sur le corps.

Ces dispositifs ne perturberaient pas pour autant la bonne diffusion des ondes électromagnétiques des appareils du foyer. En 2013, cependant, un rapport de l’ANSES estime qu’ils peuvent être contre-productifs. En modifiant, par exemple, les capacités de réception des ondes des smartphones, l’ANSES explique que ces accessoires incitent le téléphone à compenser pour rétablir la communication avec les antennes relais. L’utilisateur serait donc en fait encore plus exposé avec ce mécanisme que sans.

Diminuer son exposition au Wi-Fi des box internet

Pour limiter l’émission du Wi-Fi de sa box internet dans son logement, il existe plusieurs solutions. En soi, toutes les astuces qui servent à améliorer la qualité du signal WiFi du logement peuvent se détourner.

Pour réduire la portée des ondes de sa box internet, il peut par exemple suffire de la placer dans une pièce périphérique du logement. Cela implique cependant aussi de perdre en qualité de connexion web, ce qui n’est pas forcément souhaitable.

D’autres astuces permettent de réduire l’exposition quotidienne aux ondes de sa box internet sans nuire à la qualité de ses prestations :

  • utiliser un câble RJ45, ou câble éthernet, pour avoir Internet sur son ordinateur sans passer par le Wi-Fi ;

  • acheter une borne Wi-Fi programmable et la couper pendant la nuit ;

  • opter pour un adaptateur filaire pour connecter sa tablette au réseau ;

  • désactiver le Wi-Fi de l’appareil pendant la nuit ;

  • s’offrir une box internet avec WiFi intelligent et donc paramétrable, comme la Livebox d’Orange, la Freebox Delta ou la Freebox Pop.

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